CHRONIQUE DU PATRIOTE : L’immanquable duel Talon-Azannaï !
Nous sommes dans le dernier trimestre de 2017 et les signes avant-coureurs présagent d’une législative très chaude. Une bataille politique est bien en perspective. En 2019, les béninois auront à renouveler leur parlement. Et la taille de l’événement fait basculer déjà les esprits au futur. L’envergure colossale de la confrontation explique la précocité des campagnes électorales sur les réseaux communautaires : les attaques et les réactions de la classe politique bipolarisée ne se font pas attendre...
A l’époque de cette fameuse et palpitante confrontation électorale, le concepteur du Nouveau Départ et du Bénin Révélé, connu également sous le pseudonyme du compétiteur-né, fera son test grand public de popularité trois ans après son accession au fauteuil présidentiel avec une légitimation de 65% de voix. Ce taux propulseur bien entendu, n’a pas été l’ouvrage de Talon en solo. C’est l’orchestration de toute une cohorte contenant évidemment Candide Azannaï avec sa percussion pittoresque.
Cet Azannaï, faiseur de roi dès Yayi 1, a toujours gardé le nimbe. Azannaï en 2016 a enrôlé une marée humaine dans le Nouveau Départ du Candidat Patrice Talon. Et cerise sur le gâteau, Talon avec le levier de la coalition de la rupture au deuxième tour de la présidentielle, arrache le fauteuil présidentiel à l’issue du scrutin qui a laissé le franco-béninois Lionel Zinsou sur les carreaux.
La symbiose Talon-Azannaï n’aura duré que quelques poignée de semaines. Irrité à plusieurs reprises par les agissements de certains soutiens de second rang du candidat Talon, et relégué aux seconds rôles dans le talonnisme, le politicien le plus hardi de l’ère du renouveau démocratique, décoré en conséquence par la Fondation Diaspora de Sabbat Nazaire, démissionne de son poste de ministre délégué, chargé de la défense nationale. Resté cagouler pendant quelques mois, Candide Azanaï va enfin jeter le masque. La guerre de leadership et la discrimination auraient poussé Azannaï à claquer la porte de la Rupture.
Au détour du conseil national de Restaurer l’Espoir, parti dont Candide Azannaii est le président exécutif, les décisions qui y fusent, tranchent la contradiction avec le régime Talon. Le teigneux homme politique, formé aussi dans la mère des sciences, prend des distances du remplaçant de Boni Yayi à la présidence de la République. Candide et son parti se liguent en opposition à la gouvernance de son ex ami Patrice Talon. Le bouillant homme politique qui a défié Yayi en fin de deuxième mandat, parle d’une opposition pure et nette à la gouvernance Talon que le parti Restaurer l’espoir s’apprête à animer. Talon, Azannaï, c’est désormais la lune de fiel. Le silence rompu, Candide Azannaï sonne le tocsin de ce qu'il considère comme gestion exécrable. Azannaï dénonce le dogme Talon qu’il prend pour une hérésie. Les bases d’une législative agitée sont ainsi lancées ce 7 octobre depuis le Zou.
En quête inconditionnelle d’immunité parlementaire, Candide se doit de s’offrir un siège au palais des gouverneurs avant de prétendre infliger de lourdes douleurs politiques au capitaine du navire Bénin. Pour les potentiels candidats voyants Candide comme un enjeu à leur réussite à la présidentielle de 2021, lui tendre de passerelle pour chuter au parlement, sera pour eux, une chose non négociable. En marge d’une bonne performance de l’opposition, les rivaux d'hier doivent cultiver sur le sol de rapprochement. Yayi et Azannaï auront à allumer le calumet de la paix. Le tandem Yayi-Ajavon sera apodictique. Des chagrins de coeurs seront extériorisés et prendront l'allure de revanche politique. Ajavon cherchera à faire payer à tout prix l'abus de confiance à son égard à son ancien alter ego des affaires. Le candidat venu en troisième position au premier tour de la dernière présidentielle va visiblement descendre dans l'arène de la législative pour se couvrir de la toge de l'immunité parlementaire pour prétendre couper court à des probables agencements qui viseraient à l'embastiller. Qui sait? Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir? Le couple Soglo traqué et depuis peu dans un regret magistral, tentera par mille moyens de sanctionner l’ingratitude politique du magnat du coton. A l’antipode, le défi majeur pour Talon outre faire bonne impression à la législative prochaine pour confirmer son hégémonie politique au plan national, sera d’annihiler les velléités autant que faire se peut en asphyxiant l’homme doublement populaire de Zogbo et d’Abomey. Il sera impératif à Talon de faire le jeu afin d’empêcher le retour à l’assemblée nationale au président de Restaurer l’Espoir et si possible de son garçon de main Guy Mitokpè, sous de mandat électif puisque connaissant leur airain une fois le siège de député recouvré. L’ex philanthrope et sponsor de la politique aura-t-il les coudées franches pour réussir le coup? Sincèrement, l’inévitable duel Talon-Azannaï! A aucun des deux challengers, la législative de 2019, ne sera une navigation en fleuve tranquille. Si la probabilité semble dominer les appréhensions du chroniqueur, une évidence non marchandable se dégage quand même. Quels que soient les stratagèmes ourdis par les deux camps pour réussir ou faire échec, le verdict inchangeable de la consultation, restera l’apanage des populations du découpage électoral où Candide Azannaï se sera positionné candidat. C’est dire donc que les urnes sortiront le résultat pas connu d’avance.
11-10-2017, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
mercredi 11 octobre 2017
lundi 28 août 2017
Annoncé mort pour une troisième fois
Martin Dohou Azonhiho apporte le démenti formel et menace
29/08/2017
L'information courant les réseaux sociaux, circule de bouche à oreille dans la vie réelle: Martin Dohou Azonhiho est décédé. C'est en effet, une fausse rumeur de fabrique qui circule comme une traînée de poudre. Pour la petite histoire, le général de l'armée, ministre du dernier gouvernement de Mathieu Kérékou est à cette dernière fois, à la troisième fois où il est annoncé mort. Micro tendu à lui ce 28 août pour cette énième fois, l'intéressé n'a pas hésité avant de réagir. Martin Dohou Azonhiho, l'illustre personnalité béninoise au coeur de la polémique, n'est pas allé du dos de cuillère pour couper court à la lourde fausse rumeur l'annonçant mort. "C'est une information suffisamment fausse", rétorque le général à la retraite. Plus loin, il menace le chef d'orchestre du scénario stupide et grotesque qui serait de chez lui. Précisons que Martin Dohou Azonhiho est originaire du plateau d'Abomey. Pour Azonhiho, l'auteur portera les responsabilités de son oeuvre de nuisance, a-t-il déclaré avant que les curieux faiseurs d'opinions allés à sa rencontre n'appuient sur le bouton off de leur micro baladeur. Longue vie donc au général.
Léonce Houessou
Martin Dohou Azonhiho apporte le démenti formel et menace
29/08/2017
L'information courant les réseaux sociaux, circule de bouche à oreille dans la vie réelle: Martin Dohou Azonhiho est décédé. C'est en effet, une fausse rumeur de fabrique qui circule comme une traînée de poudre. Pour la petite histoire, le général de l'armée, ministre du dernier gouvernement de Mathieu Kérékou est à cette dernière fois, à la troisième fois où il est annoncé mort. Micro tendu à lui ce 28 août pour cette énième fois, l'intéressé n'a pas hésité avant de réagir. Martin Dohou Azonhiho, l'illustre personnalité béninoise au coeur de la polémique, n'est pas allé du dos de cuillère pour couper court à la lourde fausse rumeur l'annonçant mort. "C'est une information suffisamment fausse", rétorque le général à la retraite. Plus loin, il menace le chef d'orchestre du scénario stupide et grotesque qui serait de chez lui. Précisons que Martin Dohou Azonhiho est originaire du plateau d'Abomey. Pour Azonhiho, l'auteur portera les responsabilités de son oeuvre de nuisance, a-t-il déclaré avant que les curieux faiseurs d'opinions allés à sa rencontre n'appuient sur le bouton off de leur micro baladeur. Longue vie donc au général.
Léonce Houessou
dimanche 27 août 2017
Carnet noir: Appolinaire Soglo s'est éteint
Le chantre de l'Eternel béninois hors pair, le respecté Apollinaire Soglo; celui-là qui a été auteur compositeur de plusieurs albums, a tiré sa révérence très tôt ce dimanche 27 Août matin aux environs de 4h. Le monde chrétien vient ainsi de prendre un coup dur. Prions pour le repos de son âme et que ses adorations et louanges très vivifiantes, lui ouvrent les écluses de la félicité éternelle. L'auteur de "kpata kpata", "Dedji", Séhwé to min", "Nan zéwé daga" et bien d'autres titres très inspirés, n'est plus. Salut l'artiste!
dimanche 13 août 2017
AFFAIRE LEHADY: Le Maire de Cotonou suspendu et révoqué, donne enfin de la voix
(Les premiers mots de Léhady Vinagnon Soglo au peuple béninois)
Chers compatriotes,
J’ai décidé de prendre la parole pour m’adresser à tous mes compatriotes, et au-delà, les cotonoises et cotonois qui m’ont confié un mandat d’élu municipal.
J’ai été sensible à votre attention dans cette épreuve, certes dure, mais qui a eu le mérite de nous éveiller sur les possibles abus de pouvoir.
Lorsqu’une cohorte de force armée a pris d’assaut mon domicile, vous avez été nombreux à vous lever spontanément pour agir au nom de la culture démocratique qui nous caractérise.
J’ai personnellement tenu à rendre public les réponses aux questions lors de mon audition pour deux raisons.
Parce que le gouvernement à travers le Préfet m’a refusé le droit de répondre de manière méthodique et sérieuse auxdites questions, qui du reste, ont été voulues accusatoire.
Parce que je suis débiteur de l’impérieuse obligation de ne point se laisser subsister des doutes quant aux allégations contenues dans ces questions sinueuses et qui tendaient à s’installer dans l’opinion publique, en cas de silence, comme une vérité et un aveu implicite.
Le pouvoir exécutif dispose du droit de suspendre et de révoquer tout maire mais il est aussi tenu de ne point abuser de ce droit et heureusement que nos lois permettent audit maire de pouvoir atténuer par nos juridictions les abus éventuels des pouvoirs exécutifs en la matière.
C’est donc en respect de ces droits et devoirs et convaincu de l’évidence d’une entorse aux pratiques administratives et aux dispositions de la loi que j’aie décidé d’engager une procédure contentieuse dont le premier acte imposé par nos textes est cette démarche de recours gracieux à l’égard de notre pouvoir exécutif auteur de cette procédure et décision de révocation.
Le maire ou tout chef d’un exécutif, même privé, est débiteur d’une responsabilité morale, de principe. Mais la notion de fautes lourdes fait appel à la responsabilité personnelle. C’est pour cette raison que je tiens à apporter en justice la preuve de l’exclusion de ma responsabilité personnelle au regard des incriminations mentionnées dans le questionnaire auquel il ne m’a pas été permis de répondre avec précision.
C’est ici également l’occasion de remercier mes collègues conseillers qui ne m’ont jamais retiré leur confiance par les destitutions maintes fois orchestrées. Je vous suis reconnaissant pour tous les messages de soutien mais aussi pour les diverses appréciations auxquelles je suis sensible.
Je vous remercie.
Bonne fête du 15 août
Léhady Vinangnon Soglo
(Les premiers mots de Léhady Vinagnon Soglo au peuple béninois)
Chers compatriotes,
J’ai décidé de prendre la parole pour m’adresser à tous mes compatriotes, et au-delà, les cotonoises et cotonois qui m’ont confié un mandat d’élu municipal.
J’ai été sensible à votre attention dans cette épreuve, certes dure, mais qui a eu le mérite de nous éveiller sur les possibles abus de pouvoir.
Lorsqu’une cohorte de force armée a pris d’assaut mon domicile, vous avez été nombreux à vous lever spontanément pour agir au nom de la culture démocratique qui nous caractérise.
J’ai personnellement tenu à rendre public les réponses aux questions lors de mon audition pour deux raisons.
Parce que le gouvernement à travers le Préfet m’a refusé le droit de répondre de manière méthodique et sérieuse auxdites questions, qui du reste, ont été voulues accusatoire.
Parce que je suis débiteur de l’impérieuse obligation de ne point se laisser subsister des doutes quant aux allégations contenues dans ces questions sinueuses et qui tendaient à s’installer dans l’opinion publique, en cas de silence, comme une vérité et un aveu implicite.
Le pouvoir exécutif dispose du droit de suspendre et de révoquer tout maire mais il est aussi tenu de ne point abuser de ce droit et heureusement que nos lois permettent audit maire de pouvoir atténuer par nos juridictions les abus éventuels des pouvoirs exécutifs en la matière.
C’est donc en respect de ces droits et devoirs et convaincu de l’évidence d’une entorse aux pratiques administratives et aux dispositions de la loi que j’aie décidé d’engager une procédure contentieuse dont le premier acte imposé par nos textes est cette démarche de recours gracieux à l’égard de notre pouvoir exécutif auteur de cette procédure et décision de révocation.
Le maire ou tout chef d’un exécutif, même privé, est débiteur d’une responsabilité morale, de principe. Mais la notion de fautes lourdes fait appel à la responsabilité personnelle. C’est pour cette raison que je tiens à apporter en justice la preuve de l’exclusion de ma responsabilité personnelle au regard des incriminations mentionnées dans le questionnaire auquel il ne m’a pas été permis de répondre avec précision.
C’est ici également l’occasion de remercier mes collègues conseillers qui ne m’ont jamais retiré leur confiance par les destitutions maintes fois orchestrées. Je vous suis reconnaissant pour tous les messages de soutien mais aussi pour les diverses appréciations auxquelles je suis sensible.
Je vous remercie.
Bonne fête du 15 août
Léhady Vinangnon Soglo
mardi 1 août 2017
Par Léonce Houessou, ce 1er août
Après sa brève allocution mais plein de sens, le maire de Dogbo vêtu de la tenue locale "bohoumba" avec la variété de chapeau "Trilby" sur la tête, a renvoyé les participants à la maison pour la réjouissance individuelle. C'est une cérémonie simple certes, mais solennelle qui a connu la participation des agents de la mairie, des sages, des notables, quelques éléments de la police et de la gendarmerie installées sur le territoire communal de Dogbo et puis un bon nombres de curieux. C'est un monument aux morts ayant reçu quelques coups de pinceau des jours avant, qui a été le point de ralliement de la commune ce mardi matin.Mardi 1er Août, 8 heures 15 minutes. Le collège des conseillers communaux accompagné du commandant de la brigarde territoriale de Dogbo et le commissaire de police de la localité, partis de l'enceinte de l'hôtel de ville, se dirigent vers le monument aux morts.
A cette place, en symbiose, le président du conseil communal de Dogbo Vincent Codjo Acakpo et les premiers responsables de la police et de la gendarmerie ont fait l'annuel dépôt de gerbe aux monument aux morts un peu tôt avant la montée des couleurs nationales précédée d'un rituel militaire. Après la montée du drapeau national, tous reprirent en coeur l'hymne nationale entonnée par un officier de la gendarmerie nationale. C'est ensuite qu'une allocution du premier citoyen de la commune est venu boucler la cérémonie empreinte de sobriété affichée. A propos, Vincent Codjo Acakpo dans son adresse à ses concitoyens, a fait remarquer d'abord que 57 ans dans la vie de la République ne sont pas minimes. Partant de là, il va inviter un peu plus tard, tous les citoyens de sa commune, à faire un examen de conscience pour le temps parcouru afin d'en tirer leçons dans la seule intention de bâtir un présent inébranlable. Il est à signaler que l'autorité communale a appelé à travailler sans relâche dans les divers domaines où se trouve chacun afin de garantir un développement radieux de la commune et par ricochet, de la République en général. Pour finir son message concis et précis, le maire a souhaité une très bonne fête de la 57ème commémoration de l'accession de notre pays à la souveraineté internationale. Avant de se retirer de la place aux morts de la commune, le maire de Dogbo, Vincent Codjo Acakpo a promis être dans les minutes suivantes aux côtés de monsieur Mégbédji Houinsou Christophe à Aplahoué pour la célébration départementale que la préfecture organise.
lundi 31 juillet 2017
1er Août 2017: Discours à la nation pour le 57ème anniversaire de
l'Indépendance
( Intégralité du message de Patrice Talon, Président de la République )
Béninoises, Béninois,
Mes chers compatriotes,
Aucune Nation ne peut se construire durablement sans rester enracinée dans l’histoire.
Une histoire que la conscience collective a le devoir de renouveler constamment en y puisant à chaque occasion majeure de la vie nationale, les enseignements utiles et nécessaires pour l’avenir.
C’est tout le sens de cette 57ème célébration de l’accession de notre pays à l’indépendance.
Mais au-delà des symboles et des rituels qui fixent un événement historique, ce dernier se détermine aussi par le commentaire que l’on en fait et surtout les orientations qu’il nous inspire.
Si bien que ses conséquences sont constamment infléchies par la façon dont nous nous réapproprions les faits politiques, économiques et sociaux de la Nation.
C’est pourquoi, je voudrais inviter chaque Béninoise et chaque Béninois, à méditer cette année sur le sens et la portée de notre fête nationale, pour en sortir quelquechose de profond, au-delà des festivités diverses et variées organisées sur tout le territoire national.
Je reste persuadé que l’indépendance, c’est la liberté certes, mais c’est surtout le choix de la responsabilité.
La liberté ne devient véritablement un acquis que lorsque nous en faisons un pari ambitieux : celui de la volonté inébranlable d’aller toujours vers le progrès économique et social pour un bien-être durable.
C’est fort de cette conviction que, depuis le 6 avril 2016, notre pays, sous l’impulsion de mon gouvernement, a pris avec courage, un nouvel élan vers le progrès et la modernité. En témoignent les réformes entreprises et les chantiers déjà engagés à cet effet.
Progressivement, les piliers durables d’un Etat démocratique, économiquement et socialement viable, sont en train d’être posés.
Je voudrais remercier chacune et chacun de vous, et vous encourager pour votre engagement ainsi que votre disponibilité.
Pour ma part, je reste dévoué et fidèle à la République : c’est le serment que j’ai prêté, et je m’y emploie, même par les temps d’épreuves.
A cet égard, je voudrais vous exprimer toute ma gratitude pour les prières, les vœux, les pensées positives dont vous m’avez récemment gratifié.
J’en ressens un immense réconfort et j’en ressors plus déterminé que jamais, plus engagé encore, à servir au mieux notre cher et beau pays, au grand dessein.
Mes chers compatriotes,
Oui, notre pays a un grand dessein.
C’est autour de cette conviction que je fonde l’action de mon gouvernement.
Une action qui appelle des efforts constants certes, mais nécessaires à la relance de notre économie, à sa transformation structurelle en vue d’assurer l’amélioration de nos conditions de vie.
C’est ce qui justifie mon appel à la mobilisation de toutes les énergies, à la confiance en l’avenir radieux de notre pays, et à la foi en notre capacité à réussir ensemble.
Ce sont là en effet, les ressorts indispensables à la réussite de cette œuvre palpitante, exigeante mais ô combien passionnante.
Au cours de ces derniers mois, mon gouvernement a finalisé la conception de plusieurs chantiers de développement, avec des modèles économiques et financiers désormais fiables.
Ces projets, dont la viabilité et la pérennité sont assurées, sont sur le point de voir le jour dans le cadre d’un aménagement équilibré du territoire national.
Nous avançons donc au quotidien sur ces nombreux chantiers qui auront un impact positif et durable sur les conditions de vie de la population béninoise toute entière.
Il s’agit notamment :
de la sécurité dans nos villes, nos campagnes et sur nos axes routiers ;de la fourniture et de la distribution de l’eau et de l’énergie électrique ;de l’éducation avec l’installation prochaine du Conseil National de l’Education - Nouvelle Génération ;de la mise en place d’un nouveau système de santé pouvant garantir des soins de qualité ;d’un nouveau mécanisme de protection sociale surtout en faveur des populations vulnérables ;de la modernisation de la gestion des déchets dans l’agglomération du Grand Nokoué ;du développement agricole et de l’amélioration des revenus des producteurs agricoles ;du lancement de la Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir, à Sémè Podji ;de la promotion immobilière ;de la finalisation des projets touristiques sur les sites prioritaires à Abomey, Allada, Ouidah, Porto-Novo et Nikki ;du nouveau mode de gestion sécurisée de la Pendjari et du Parc régional W ;de l’assainissement des plans d’eau et de la réinvention de la Cité fluvio-lacustre de Ganvié ;de l’instauration de la meilleure gouvernance dans tous les secteurs et de la lutte contre l’impunité, pour ne citer que ces chantiers.
Pour réaliser tout cela et l’inscrire dans la durée, je reste persuadé que chaque compatriote est convaincu qu’il n’y a pas de réponses concrètes et durables aux aspirations individuelles et collectives, sans une économie bien structurée, une justice crédible et des services sociaux de qualité.
Nous y travaillerons tous ensemble et je vous félicite pour les sacrifices que vous y consentez.
C’est aussi le lieu de rassurer les générations montantes, de notre détermination à leur assurer un mieux-être pérenne et à leur créer les conditions favorables afin qu’à leur tour, quand le moment viendra, ils se consacrent avec ardeur à leur devoir vis-à-vis de la République.
C’est dans cette perspective que j’ai décidé d’instaurer, pour compter de l’année 2018, l’Initiative Présidentielle de Promotion de l’Excellence.
Il s’agit, ainsi, pour stimuler les talents, de décerner chaque année, à la veille de la célébration de la Fête nationale, des Prix d’Excellence aux plus méritants.
Nos meilleurs élèves et étudiants, agriculteurs, artisans, artistes, journalistes, hommes et femmes de lettres, et d’autres encore, se verront décerner ce prix, sur la base des critères de qualité et de compétence qui auraient permis de les identifier.
Ce faisant, j’ai la conviction que la saine émulation faisant son œuvre, nous irons d’exploit en exploit.
Mes chers compatriotes,
Mon devoir est de vous convaincre, que le prix à payer pour y parvenir est dans l’organisation efficiente de notre administration publique, dans la rigueur qui accompagne l’action et dans la lutte quotidienne contre toutes les formes de déviance, qui ternissent l’image de notre pays.
Il nous faudra sans doute, avec plus d’engagement que par le passé, lever toutes les barrières qui retiennent encore l’élan de notre communauté vers le progrès attendu.
L’adhésion de tous aux réformes prévues dans en est la clé.
Enfin, conformément à la tradition, à l’occasion de notre fête nationale, j’ai décidé de gracier certaines catégories de prisonniers.
Et ce faisant, parce que je crois que chacun peut s’améliorer, je les exhorte à retrouver leur place au sein de la société et à contribuer sainement à son évolution positive.
Ensemble, nous sommes plus forts et notre pays connaîtra un beau dessein.
Vive la République !
Vive le Bénin ! Bonne fête à tous.
Je vous remercie.
( Intégralité du message de Patrice Talon, Président de la République )
Béninoises, Béninois,
Mes chers compatriotes,
Aucune Nation ne peut se construire durablement sans rester enracinée dans l’histoire.
Une histoire que la conscience collective a le devoir de renouveler constamment en y puisant à chaque occasion majeure de la vie nationale, les enseignements utiles et nécessaires pour l’avenir.
C’est tout le sens de cette 57ème célébration de l’accession de notre pays à l’indépendance.
Mais au-delà des symboles et des rituels qui fixent un événement historique, ce dernier se détermine aussi par le commentaire que l’on en fait et surtout les orientations qu’il nous inspire.
Si bien que ses conséquences sont constamment infléchies par la façon dont nous nous réapproprions les faits politiques, économiques et sociaux de la Nation.
C’est pourquoi, je voudrais inviter chaque Béninoise et chaque Béninois, à méditer cette année sur le sens et la portée de notre fête nationale, pour en sortir quelquechose de profond, au-delà des festivités diverses et variées organisées sur tout le territoire national.
Je reste persuadé que l’indépendance, c’est la liberté certes, mais c’est surtout le choix de la responsabilité.
La liberté ne devient véritablement un acquis que lorsque nous en faisons un pari ambitieux : celui de la volonté inébranlable d’aller toujours vers le progrès économique et social pour un bien-être durable.
C’est fort de cette conviction que, depuis le 6 avril 2016, notre pays, sous l’impulsion de mon gouvernement, a pris avec courage, un nouvel élan vers le progrès et la modernité. En témoignent les réformes entreprises et les chantiers déjà engagés à cet effet.
Progressivement, les piliers durables d’un Etat démocratique, économiquement et socialement viable, sont en train d’être posés.
Je voudrais remercier chacune et chacun de vous, et vous encourager pour votre engagement ainsi que votre disponibilité.
Pour ma part, je reste dévoué et fidèle à la République : c’est le serment que j’ai prêté, et je m’y emploie, même par les temps d’épreuves.
A cet égard, je voudrais vous exprimer toute ma gratitude pour les prières, les vœux, les pensées positives dont vous m’avez récemment gratifié.
J’en ressens un immense réconfort et j’en ressors plus déterminé que jamais, plus engagé encore, à servir au mieux notre cher et beau pays, au grand dessein.
Mes chers compatriotes,
Oui, notre pays a un grand dessein.
C’est autour de cette conviction que je fonde l’action de mon gouvernement.
Une action qui appelle des efforts constants certes, mais nécessaires à la relance de notre économie, à sa transformation structurelle en vue d’assurer l’amélioration de nos conditions de vie.
C’est ce qui justifie mon appel à la mobilisation de toutes les énergies, à la confiance en l’avenir radieux de notre pays, et à la foi en notre capacité à réussir ensemble.
Ce sont là en effet, les ressorts indispensables à la réussite de cette œuvre palpitante, exigeante mais ô combien passionnante.
Au cours de ces derniers mois, mon gouvernement a finalisé la conception de plusieurs chantiers de développement, avec des modèles économiques et financiers désormais fiables.
Ces projets, dont la viabilité et la pérennité sont assurées, sont sur le point de voir le jour dans le cadre d’un aménagement équilibré du territoire national.
Nous avançons donc au quotidien sur ces nombreux chantiers qui auront un impact positif et durable sur les conditions de vie de la population béninoise toute entière.
Il s’agit notamment :
de la sécurité dans nos villes, nos campagnes et sur nos axes routiers ;de la fourniture et de la distribution de l’eau et de l’énergie électrique ;de l’éducation avec l’installation prochaine du Conseil National de l’Education - Nouvelle Génération ;de la mise en place d’un nouveau système de santé pouvant garantir des soins de qualité ;d’un nouveau mécanisme de protection sociale surtout en faveur des populations vulnérables ;de la modernisation de la gestion des déchets dans l’agglomération du Grand Nokoué ;du développement agricole et de l’amélioration des revenus des producteurs agricoles ;du lancement de la Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir, à Sémè Podji ;de la promotion immobilière ;de la finalisation des projets touristiques sur les sites prioritaires à Abomey, Allada, Ouidah, Porto-Novo et Nikki ;du nouveau mode de gestion sécurisée de la Pendjari et du Parc régional W ;de l’assainissement des plans d’eau et de la réinvention de la Cité fluvio-lacustre de Ganvié ;de l’instauration de la meilleure gouvernance dans tous les secteurs et de la lutte contre l’impunité, pour ne citer que ces chantiers.
Pour réaliser tout cela et l’inscrire dans la durée, je reste persuadé que chaque compatriote est convaincu qu’il n’y a pas de réponses concrètes et durables aux aspirations individuelles et collectives, sans une économie bien structurée, une justice crédible et des services sociaux de qualité.
Nous y travaillerons tous ensemble et je vous félicite pour les sacrifices que vous y consentez.
C’est aussi le lieu de rassurer les générations montantes, de notre détermination à leur assurer un mieux-être pérenne et à leur créer les conditions favorables afin qu’à leur tour, quand le moment viendra, ils se consacrent avec ardeur à leur devoir vis-à-vis de la République.
C’est dans cette perspective que j’ai décidé d’instaurer, pour compter de l’année 2018, l’Initiative Présidentielle de Promotion de l’Excellence.
Il s’agit, ainsi, pour stimuler les talents, de décerner chaque année, à la veille de la célébration de la Fête nationale, des Prix d’Excellence aux plus méritants.
Nos meilleurs élèves et étudiants, agriculteurs, artisans, artistes, journalistes, hommes et femmes de lettres, et d’autres encore, se verront décerner ce prix, sur la base des critères de qualité et de compétence qui auraient permis de les identifier.
Ce faisant, j’ai la conviction que la saine émulation faisant son œuvre, nous irons d’exploit en exploit.
Mes chers compatriotes,
Mon devoir est de vous convaincre, que le prix à payer pour y parvenir est dans l’organisation efficiente de notre administration publique, dans la rigueur qui accompagne l’action et dans la lutte quotidienne contre toutes les formes de déviance, qui ternissent l’image de notre pays.
Il nous faudra sans doute, avec plus d’engagement que par le passé, lever toutes les barrières qui retiennent encore l’élan de notre communauté vers le progrès attendu.
L’adhésion de tous aux réformes prévues dans en est la clé.
Enfin, conformément à la tradition, à l’occasion de notre fête nationale, j’ai décidé de gracier certaines catégories de prisonniers.
Et ce faisant, parce que je crois que chacun peut s’améliorer, je les exhorte à retrouver leur place au sein de la société et à contribuer sainement à son évolution positive.
Ensemble, nous sommes plus forts et notre pays connaîtra un beau dessein.
Vive la République !
Vive le Bénin ! Bonne fête à tous.
Je vous remercie.
31 juil, par Léonce Houessou
Si la suspension de Léhady Soglo de la tête de la ville vitrine du Bénin fait polémique et divise la classe politique, la désignation de son remplaçant pendant les deux mois à venir, par contre, semble avoir un écho favorable dans l'opinion publique. C'est ce lundi 31 juillet que le préfet du Littoral Modeste Toboula a présidé dans les locaux de la mairie de Cotonou, la séance de désignation et d'installation de l'intérimaire de Léhady Soglo alors suspendu pour fautes lourdes dans l'exercice de ces fonctions de maire. L'acte du préfet de tutelle de la municipalité de Cotonou est sous-tendu en effet par l'article 61 de la LOI N° 97-029 DU 15 JANVIER 1999 PORTANT ORGANISATION DES COMMUNES EN REPUBLIQUE DU BENIN, qui stipule que:《Lorsque le maire est démissionnaire, suspendu, révoqué ou empêché définitivement, l'adjoint
qui le remplace exerce la plénitude de ses attributions,
En cas d'absence ou d'empêchement temporaire du maire l'adjoint est seulement chargé
d'expédier les affaires courantes》, peut-on constater. A ce devoir, Modeste Toboula donne les attributs de maire intérimaire à Isidore Gnonlonfoun, 1er adjoint au maire de Cotonou et élu sur la liste FCBE lors des dernières municipales. Il est à préciser que le désormais maire intérimaire a le profil du job vu les multiples expériences emmagasinées dans la gestion de l'administration publique au Bénin. Isidore Gnonlonfoun a été Chef Circonscription de Cotonou à l'époque et tout récemment, ministre de la décentralisation sous Boni Yayi, faut-il le rappeler.
samedi 29 juillet 2017
Affaire Léhady: L'honorable Rosine Soglo déclare la guerre à Talon
29 juil
《Mon combat, c'est de le combattre; tant qu'il ne laissera pas mon fils, il m'aura derrière. je le jure. Ou il(Talon) me tue ou c'est moi qui le tue》. C'est en ces termes que l'Honorable Rosine Soglo a achevé un message vocal posté sur les réseaux sociaux, alors qu'elle venait d'être interrogée sur le détachement de policiers venu au domicile de son fils Léhady Vinagnon Soglo, maire de Cotonou pour perquisition ou probable mise aux arrêts de son fils quelques heures après sa suspension de la tête de la mairie de Cotonou. Qu'il vous souvienne que dans la journée du vendredi 28 juillet, le maire de Cotonou Léhady Soglo a été suspendu de ses fonctions pour deux mois par un arrêté ministériel. C'est suite au rapport comportant de fautes lourdes du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination CDCC, déposé au ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale au détour de son audit du maire dans la même journée. En chemin de retour d'un séminaire tenu à Agoué, l'ex première dame Rosine Soglo, député à l'Assemblée Nationale, alertée au téléphone par sa fille, rapporte-t-elle, Rosine Soglo tient des propos peu catholiques à l'endroit du président Talon à sa descente dans la maison de son fils; où amis, parents, militants, sympathisants et forces de l'ordre étaient nez à nez dans la nuit et à deux doigts d'affrontement. Dans son message, elle a d'abord fait remarquer que c'est bien elle dans l'oeil du cyclone. Que c'est à elle, Talon en veut. Elle justifie son allégation par le rôle de figure de proue qu'elle a eu à jouer pour que la révision de la constitution décidée par le président Talon il y a quelques mois déjà, n'aboutisse pas. Et, Puisqu'elle jouit de l'immunité parlementaire, le chef aurait décidé de déverser sa colère sur le maillon faible, Léhady de la famille Soglo qui serait aujourd'hui la famille ennemi numéro 1 du président. La femme du premier président à l'ère du Renouveau Démocratique n'est pas allée du dos de cuillère pour désigner le président Talon comme l'instigateur de ce qui se passe sur son fils. Pour Rosine Soglo, c'est une cabale orchestrée de toute pièce par le président Talon car, pour elle, son fils Léhady serait blanc comme de neige, affirme-t-elle. Pour finir, la première dame a invité le Président de la République à laisser son fils à elle sans quoi, il la verra toujours à ses trousses. Comme pour se faire prendre au sérieux, Rosine Soglo passe le Rubicon et lance de défi au chef de l'Etat :《...ou il me tue, ou c'est moi qui le tue》, avant de mettre point final à son intervention.
Léonce Houessou
29 juil
《Mon combat, c'est de le combattre; tant qu'il ne laissera pas mon fils, il m'aura derrière. je le jure. Ou il(Talon) me tue ou c'est moi qui le tue》. C'est en ces termes que l'Honorable Rosine Soglo a achevé un message vocal posté sur les réseaux sociaux, alors qu'elle venait d'être interrogée sur le détachement de policiers venu au domicile de son fils Léhady Vinagnon Soglo, maire de Cotonou pour perquisition ou probable mise aux arrêts de son fils quelques heures après sa suspension de la tête de la mairie de Cotonou. Qu'il vous souvienne que dans la journée du vendredi 28 juillet, le maire de Cotonou Léhady Soglo a été suspendu de ses fonctions pour deux mois par un arrêté ministériel. C'est suite au rapport comportant de fautes lourdes du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination CDCC, déposé au ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale au détour de son audit du maire dans la même journée. En chemin de retour d'un séminaire tenu à Agoué, l'ex première dame Rosine Soglo, député à l'Assemblée Nationale, alertée au téléphone par sa fille, rapporte-t-elle, Rosine Soglo tient des propos peu catholiques à l'endroit du président Talon à sa descente dans la maison de son fils; où amis, parents, militants, sympathisants et forces de l'ordre étaient nez à nez dans la nuit et à deux doigts d'affrontement. Dans son message, elle a d'abord fait remarquer que c'est bien elle dans l'oeil du cyclone. Que c'est à elle, Talon en veut. Elle justifie son allégation par le rôle de figure de proue qu'elle a eu à jouer pour que la révision de la constitution décidée par le président Talon il y a quelques mois déjà, n'aboutisse pas. Et, Puisqu'elle jouit de l'immunité parlementaire, le chef aurait décidé de déverser sa colère sur le maillon faible, Léhady de la famille Soglo qui serait aujourd'hui la famille ennemi numéro 1 du président. La femme du premier président à l'ère du Renouveau Démocratique n'est pas allée du dos de cuillère pour désigner le président Talon comme l'instigateur de ce qui se passe sur son fils. Pour Rosine Soglo, c'est une cabale orchestrée de toute pièce par le président Talon car, pour elle, son fils Léhady serait blanc comme de neige, affirme-t-elle. Pour finir, la première dame a invité le Président de la République à laisser son fils à elle sans quoi, il la verra toujours à ses trousses. Comme pour se faire prendre au sérieux, Rosine Soglo passe le Rubicon et lance de défi au chef de l'Etat :《...ou il me tue, ou c'est moi qui le tue》, avant de mettre point final à son intervention.
Léonce Houessou
vendredi 28 juillet 2017
FLASH INFO
Suspension du maire de Cotonou: Léhady Soglo crie à l'acharnement
28 juil
Vendredi 28 juillet, quatrième audit au maire de Cotonou Léhady Vinagnon Soglo. Ce dernier est conduit par le Conseil Départemental de Concertation et de coordination CDCC ayant à sa tête le préfet du Littoral Modeste Toboula. Alors que les trois premiers se sont révélés infructueux, le récent audit a détecté de fautes lourdes, à en croire le rapport des auditeurs du CDCC; lesquelles fautes sont prévues par l'article 55 de la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin. Dès constat de ce qu'ils appellent fautes lourdes, le CDCC à saisi instantanément le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale juste à sa sortie de la mairie de Cotonou. Le Ministre Dassigli Barnabé au courant de la situation n'a pas tardé avant de prendre les minutes suivantes un arrêté portant suspension du sieur Soglo Vinagnon Léhady de ses fonctions de maire de Cotonou pour deux mois en conformité avec les textes de la décentralisation.
Précisons qu'à la sortie de la séance d'audit qui a durée trois heures de temps environ, le maire de Cotonou Léhady Soglo en se confiant à la presse, a clamé son innocence et a dénoncé ce qui frise l'acharnement contre sa personne
selon lui du moment où on ne lui a pas admis de disposer de temps adéquat pour que de commun accord avec son administration, ils puissent produire une réponse écrite au questionnaire à lui administré par le Conseil Départemental de Concertation et de Coordination.
Léonce Houessou
Suspension du maire de Cotonou: Léhady Soglo crie à l'acharnement
28 juil
Vendredi 28 juillet, quatrième audit au maire de Cotonou Léhady Vinagnon Soglo. Ce dernier est conduit par le Conseil Départemental de Concertation et de coordination CDCC ayant à sa tête le préfet du Littoral Modeste Toboula. Alors que les trois premiers se sont révélés infructueux, le récent audit a détecté de fautes lourdes, à en croire le rapport des auditeurs du CDCC; lesquelles fautes sont prévues par l'article 55 de la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin. Dès constat de ce qu'ils appellent fautes lourdes, le CDCC à saisi instantanément le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale juste à sa sortie de la mairie de Cotonou. Le Ministre Dassigli Barnabé au courant de la situation n'a pas tardé avant de prendre les minutes suivantes un arrêté portant suspension du sieur Soglo Vinagnon Léhady de ses fonctions de maire de Cotonou pour deux mois en conformité avec les textes de la décentralisation.
Précisons qu'à la sortie de la séance d'audit qui a durée trois heures de temps environ, le maire de Cotonou Léhady Soglo en se confiant à la presse, a clamé son innocence et a dénoncé ce qui frise l'acharnement contre sa personne
Léonce Houessou
(Gros plan sur Allodé Wilfried et Agbémahloué Nestor)
Une rédaction de Léonce Houessou, ce 27 juil
La matinée du mercredi 26 juillet a donné l'occasion au maire Vincent Codjo Acakpo de Dogbo et l'ensemble des autres conseillers, sur instructions du préfet du Couffo Christophe Mégbédji, d'accueillir au conseil les suppléants Allodé Wilfried Valdo et Agbémahloué Mahouto Nestor, qui viennent remplacer respectivement Agossou Magloire et Sossoukpè Edmond, leur titulaire dont les sièges ont été invalidés par la cour suprême suite aux recours entrepris contre eux.
Film de l'investiture
Accompagnés de parents, amis et proches, Allodé Wilfried Valdo et Agbemahloué Nestor ont passé un début de mercredi inoubliable. Ils ont vécu un merveilleux instant émotionnel de baptême de feu.Convoqués à la session du conseil communal ce jour, le maire de la commune de Dogbo, Vincent Codjo Acakpo, puisque c'est lui aux manettes de la commune aujourd'hui, n'a pas oublié de faire mention du motif de l'invitation adressée aux désormais membres du conseil communal de Dogbo, Allodé Wilfried Valdo et Agbémahloué Nestor. Ils viennent donc occuper les sièges de leur titulaire que la cour suprême a débouté du conseil de droit. Ainsi Allodé Wilfried Valdo récupère le siège de Agossou Magloire et Agbémahloué Mahouto Nestor, remplace Sossoukpè Edmond. Les deux ex conseillers de la commune de Dogbo troisième mandature, ont été frappés par la loi. Ils sont éjectés pour cumul de fonctions incompatibles au regard de la loi sur la décentralisation. Pendant leur séjour au conseil communal, ils jouissaient également de leur poste nominatif de Directeur Général à la tête de structure étatique. Chose anormale! La cérémonie d'investiture sobre de ce jour fait suite aux délibérés de la chambre administrative de la cour suprême qui a relevé l'inconformité. C'est en effet, à l'ouverture de la 9ème session extraordinaire du conseil communal de l'année tenue ce mercredi 26 juillet que le maire avec tout l'honneur qu'il faut, a procédé à l'installation des deux nouveaux conseillers pour ainsi coller à l’arrêté préfectoral portant convocation des sieurs Allodé Valdo Wilfried et Agbémahloué Mahouto Nestor pour siéger au sein du Conseil Communal de Dogbo. La cérémonie fort simple mais solennelle, a connu entre autres le port de cocardes au couleurs nationales aux élus communaux par le laborieux maire; et ceci, sous le regard admiratif des autres conseillers et les badauds ayant effectué le déplacement de la salle de délibérations de l'hôtel de ville de Dogbo. C'est qui Allodé Wilfried Valdo et Agbémahloué Mahouto Nestor?
Gros plan sur les deux heureux conseillers
Né en 1991, Allodé Wilfried Valdo, a étudié à l'université d'Abomey Calavi. Le natif de Tota, plusieurs fois responsable d'amphithéâtre et diplômé en Psycho-Économie, a été responsable à la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin FNEB avant de participer pour la toute première fois aux élections communales de 2015 sous la bannière de l'alliance de partis et de mouvements politiques FDU. Le jeune dynamique Allodé Wilfried Valdo est marié à une femme et père de deux enfants.
Enseignant de carrière, Agbémahloué Mahouto Nestor fait ses preuves aujourd'hui à l'école de base Touléoudji B de Lokogba dans la commune de Lalo. Âgé de 40 ans environ et polygame, Agbemahloué a environ une dizaine d'enfants. Originaire de l'arrondissement de Madjrè, Agbémahloué Mahouto Nestor est militant FCBE jusqu'aux récentes élections communales.
Il est souhaité sincèrement que les deux élus communaux nouvellement investis loin des considérations partisanes, accompagnent le maire Acakpo très proche du Président Talon, afin de pouvoir imprimer un nouvel élan au développement de la commune de Dogbo déjà en marche.
mardi 25 juillet 2017
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL: Kocou Lucien suspend le recrutement des enseignants vacataires d'abord
(De nouvelles conditions de recrutement sont inévitables)
Rédigé par Léonce Houessou, ce 25 juil
Dans une note administrative adressée aux Directeurs Départementaux des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, le ministre de la tutelle interdit pour le moment tout recrutement de vacataire dans l'Enseignement Secondaire Général
C'est par la note de service signée le 13 juillet 2017 que Kocou Lucien le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, a sursis le recrutement des vacataires dans l'Enseignement Secondaire Général. En effet, dans la lettre adressée aux Directeurs Départementaux des Enseignements Secondaires, Technique et de la Formation Professionnelle, le ministre a été clair. Pour mettre fin ou sinon amoindrir les pratiques peu orthodoxes qui s'observent autour du
recrutement dans le passé, le ministre a marqué le nécessaire arrêt. En attendant la définition des conditions de recrutement et d'emploi des enseignants vacataires, les responsables des lycées et collèges d'enseignement général, sont invités à suspendre toute action s'inscrivant dans le cadre de la prise de nouvel engagement avec les enseignants vacataires, recommande le ministre aux directeurs départementaux dans sa lettre. Vivement que les nouvelles dispositions de recrutement soient vite prises et vulgarisées de peur que les apprenants ne fassent pas les frais à la rentrée des classes qui probablement tiendra en début du mois d'octobre. En tout état de cause, les apprenants ne pourrront attendre les professeurs jusqu'au prochain test de recrutement d'agents d'Etat annoncé pour novembre 2017. Pour ces temps-ci, les vacataires sont indispensables pour le système éducatif béninois surtout dans l'enseignement secondaire général étant bien entendu que là, le manque d'enseignants est très sévère, se permet-on de susurrer.
(De nouvelles conditions de recrutement sont inévitables)
Rédigé par Léonce Houessou, ce 25 juil
Dans une note administrative adressée aux Directeurs Départementaux des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, le ministre de la tutelle interdit pour le moment tout recrutement de vacataire dans l'Enseignement Secondaire Général
C'est par la note de service signée le 13 juillet 2017 que Kocou Lucien le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, a sursis le recrutement des vacataires dans l'Enseignement Secondaire Général. En effet, dans la lettre adressée aux Directeurs Départementaux des Enseignements Secondaires, Technique et de la Formation Professionnelle, le ministre a été clair. Pour mettre fin ou sinon amoindrir les pratiques peu orthodoxes qui s'observent autour du
recrutement dans le passé, le ministre a marqué le nécessaire arrêt. En attendant la définition des conditions de recrutement et d'emploi des enseignants vacataires, les responsables des lycées et collèges d'enseignement général, sont invités à suspendre toute action s'inscrivant dans le cadre de la prise de nouvel engagement avec les enseignants vacataires, recommande le ministre aux directeurs départementaux dans sa lettre. Vivement que les nouvelles dispositions de recrutement soient vite prises et vulgarisées de peur que les apprenants ne fassent pas les frais à la rentrée des classes qui probablement tiendra en début du mois d'octobre. En tout état de cause, les apprenants ne pourrront attendre les professeurs jusqu'au prochain test de recrutement d'agents d'Etat annoncé pour novembre 2017. Pour ces temps-ci, les vacataires sont indispensables pour le système éducatif béninois surtout dans l'enseignement secondaire général étant bien entendu que là, le manque d'enseignants est très sévère, se permet-on de susurrer.
dimanche 23 juillet 2017
Rebondissement dans la crise du PSD
Le ministère de l'intérieur tranche
(Il ne reconnaît pas Golou à la tête du Parti)
Par Léonce Houessou, ce 23 juil
Dans la correspondance de notification référencée No 0626/MISP/DC/SGM/DAIC/SA du ministre de l'intérieur adressée au Sieur Golou Emmanuel en date du 18 juillet 2017, Saca Lafia relève de graves irrégularités qui selon lui, poussent son ministère à ne pas reconnaître le poste de première autorité du Parti Social-Démocrate PSD que se reclame Golou. Pour rappel, la lettre du MISP est envoyée en réponses à deux autres d'informations à lui adressées par Emmanuel Golou. Dans la note du ministre, il ressort que la présidence du PSD n'est pas assurée par Emmanuel Golou. C'est au contraire Clément Houinou du camp de Bruno Amoussou qui assure l'intérim du président suite au conseil national du parti tenu le 26 juin 2017 dans les locaux du CNCB.
Les fautes commises par Golou aux yeux du ministre de l'intérieur
La déclaration au ministère de l'intérieur des décisions découlant du congrès ordinaire des 16 et 17 janvier 2015, est non conforme à la loi. Puisque d'une part, elle est intervenue hors délai. En effet, la declaration des decisions prises aux congrès des 16 et 17 janvier 2015 au MISP, est intervenue le 21 juin 2017 soit après environ 2 ans 6 mois. Le ministre remarque à propos, une hors norme car les genres d'information de changements sont enregistrés au ministère au plus tard un mois après la prise des décisions. D'autre part, ladite déclaration de changements n'est pas appuyée par les pièces requises en conformité avec la loi. Golou n'était donc pas président depuis 2015, peut-on commenter suite aux observations du ministre.
Houinou Clément reconnu comme le président légal intérimaire
Le ministre de l'intérieur dans la même correspondance, notifie au Sieur Golou qu'il a pris acte des déclarations des changements opérés dans le PSD issues du conseil national du 26 juin 2017. Il a enregistré, poursuit-il, les changements touchant l'administration du PSD à son ministère et a même délivré un accusé de réception à la déclaration des changements intervenus au représentant suprême et légal du parti qui se trouve être le sieur Houinou Clément. A en croire le ministre, ladite déclaration de changements est faite dans le délai prévu par la loi à son département ministériel et en conséquence, il donne carte blanche aux décisions sorties du conseil.
Probable étape suivante de la guéguerre
Selon le ministre Saca Lafia, des fautes administratives lourdes pèsent contre le sieur Golou à travers le non respect des textes. Celles-ci amènent le MISP à ne pas considérer le Sieur Golou Emmanuel comme président du PSD. Si en revanche, Golou plaide non coupable, il ne dispose plus qu'une seule piste qui pourrait le restaurer. Il s'agira tout simplement de saisir la justice pour se donner le droit. Wait and see.
Le ministère de l'intérieur tranche
(Il ne reconnaît pas Golou à la tête du Parti)
Par Léonce Houessou, ce 23 juil
Dans la correspondance de notification référencée No 0626/MISP/DC/SGM/DAIC/SA du ministre de l'intérieur adressée au Sieur Golou Emmanuel en date du 18 juillet 2017, Saca Lafia relève de graves irrégularités qui selon lui, poussent son ministère à ne pas reconnaître le poste de première autorité du Parti Social-Démocrate PSD que se reclame Golou. Pour rappel, la lettre du MISP est envoyée en réponses à deux autres d'informations à lui adressées par Emmanuel Golou. Dans la note du ministre, il ressort que la présidence du PSD n'est pas assurée par Emmanuel Golou. C'est au contraire Clément Houinou du camp de Bruno Amoussou qui assure l'intérim du président suite au conseil national du parti tenu le 26 juin 2017 dans les locaux du CNCB.
Les fautes commises par Golou aux yeux du ministre de l'intérieur
La déclaration au ministère de l'intérieur des décisions découlant du congrès ordinaire des 16 et 17 janvier 2015, est non conforme à la loi. Puisque d'une part, elle est intervenue hors délai. En effet, la declaration des decisions prises aux congrès des 16 et 17 janvier 2015 au MISP, est intervenue le 21 juin 2017 soit après environ 2 ans 6 mois. Le ministre remarque à propos, une hors norme car les genres d'information de changements sont enregistrés au ministère au plus tard un mois après la prise des décisions. D'autre part, ladite déclaration de changements n'est pas appuyée par les pièces requises en conformité avec la loi. Golou n'était donc pas président depuis 2015, peut-on commenter suite aux observations du ministre.
Houinou Clément reconnu comme le président légal intérimaire
Le ministre de l'intérieur dans la même correspondance, notifie au Sieur Golou qu'il a pris acte des déclarations des changements opérés dans le PSD issues du conseil national du 26 juin 2017. Il a enregistré, poursuit-il, les changements touchant l'administration du PSD à son ministère et a même délivré un accusé de réception à la déclaration des changements intervenus au représentant suprême et légal du parti qui se trouve être le sieur Houinou Clément. A en croire le ministre, ladite déclaration de changements est faite dans le délai prévu par la loi à son département ministériel et en conséquence, il donne carte blanche aux décisions sorties du conseil.
Probable étape suivante de la guéguerre
Selon le ministre Saca Lafia, des fautes administratives lourdes pèsent contre le sieur Golou à travers le non respect des textes. Celles-ci amènent le MISP à ne pas considérer le Sieur Golou Emmanuel comme président du PSD. Si en revanche, Golou plaide non coupable, il ne dispose plus qu'une seule piste qui pourrait le restaurer. Il s'agira tout simplement de saisir la justice pour se donner le droit. Wait and see.
Congrès extraordinaire chez les socio-démocrates pour deux résolutions majeures
Le PSD aile Golou renouvelle son bureau exécutif et décide du retrait du parti de l'UN.
Publié ce 23 juil par Léonce Houessou
Dans la journée du samedi 22 juillet à Sikèkondji à Cotonou, quoique le consensus ne soit trouvé au sein du parti politique Béninois PSD qui est secoué par une crise sans précédent depuis un certain temps maintenant, les délégués du parti favorables à Golou Emmanuel, ont répondu présents au congrès extraordinaire. Cette assemblée a été l'occasion de décider de la sortie du PSD de l'Union fait la Nation UN et de retoucher l'organe exécutif national.
Retrait de l'UN et probable sort de Bruno Amoussou
C'est en effet, à la veille que par un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, le président Emmanuel Golou a alerté l'opinion de la tenue du congrès du Parti Social-Démocrate dont-il se réclame le président en exercice malgré sa supposée destitution entérinée par l'aile dissidente conduite par le patriarche de la politique béninoise Bruno Amoussou qui a dirigé pendant lontemps le parti PSD. Dans son communiqué, 《les délégués seront informés par les voies habituelles》précise Golou. A cette Assemblée, il est retenu que le psd se retire de la coalition de partis politiques dénommée l'Union fait la Nation UN. Il faut rappeler que c'est grâce au PSD que dirigeait l'octogénaire Bruno Amoussou, qu'il a été plébiscité au poste de président de l'UN. Maintenant que selon le camp Golou, le PSD ne fera plus partie de l'UN, quel sort pour Bruno Amoussou? Est-ce son déclin politique? Golou le contraint-il à la retraite politique? C'est bien le futur qui pourra élucider. Cependant, pour ceux qui connaissent bien Bruno Amoussou surnommé même renard de Djakotomey en connaissance de sa ruse, la crise au PSD est loin de livrer son verdict car le briscard Amoussou ne veut reconnaître à grand jamais Golou comme le président du PSD du moment où il a perdu sa légitimité en témoigne ses propos au détour de la conférence de presse ténue à la veille du congrès du camp Golou. Affaire à suivre donc...
Renouvellement du bureau exécutif national
Par ailleurs, à l'assise de Sikèkondji, le bureau exécutif national du PSD a été actualisé. Ce renouvellement a connu la reconduction d'Emmanuel Golou à la tête du parti. De même des entrées et des sorties ont été enregistrées. Lire l'intégralité du bureau:
Bureau Exécutif National PSD issu du Congrès Extraordinaire
1- Président: GOLOU Emmanuel
2- 1er Vice-Président chargé de l’orientation politique: SOHOUNHLOUE K. Dominique
3- 2ème Vice-Président chargé de l’énergie, de la production et des affaires économiques: KOHOUE Corentin
4- 3ème Vice-Président chargé de la politique sanitaire et des affaires sociales: HOUNNOU G. Y. Martial
5- 4ème Vice-Président chargé du suivi des élus locaux, communaux et municipaux: SEWA Issa
6- 5ème Vice-Président chargé des relations avec la classe politique et les institutions de la république: TCHIWANOU Mahouna
7- 6ème Vice-Président chargé de l’éducation et de la culture: GANGNITO Patrice
8- 7ème Vice-Président chargé de la coopération et de la politique internationale: AHOUSSI Gisèle
9- 8ème Vice-Président chargé de l’emploi, de la jeunesse et des sports: HONLONKOU Albert
10- Secrétaire Général: SOSSOU Casimir
11- Secrétaire Général Adjoint: AKPA A. Thierry
12- Trésorier Général: KPANDE BOUKARY Issiakou
13- Trésorier Général Adjoint: DJAHOUI Bertin
14- Secrétaire National à la Formation Politique: AHLINVI M. Emmanuel
15- Secrétaire National Adjoint à la Formation Politique: TOHOUNTODE Jules
16- Secrétaire National à l’Organisation: IDOHOU René
17- Secrétaire National Adjoint à l’Organisation: KODO Antoine
18- Secrétaire National aux Relations Extérieures: HOUNGBO Michel
19- Secrétaire National Adjoint aux Relations Extérieures: ETOU Daniel
20- Secrétaire National aux Relations Internes: HOUNGBEDJI Stanislas
21- Secrétaire National Adjoint aux Relations Internes: AKODJINOU Gustave
22- Secrétaire National à la Communication: KOBOUDE Cyprien
23- National Adjoint à la Communication: KOWE Joseph
24- Secrétaire National aux Affaires Sociales et Culturelles: SANNI Sika Sabi Kpatimi
25- Secrétaire National Adjoint aux Affaires Sociales et Culturelles: AGO Albert
26- Secrétaire National à l’Organisation des Femmes: HOUNSA Marguerite
27- Secrétaire National Adjoint à l’Organisation des Femmes: MEDJIGBODO Léa
28- Secrétaire National à l’Organisation des Jeunes: DANDJESSO Joseph
29- Secrétaire National Adjoint à l’Organisation des Jeunes: TONA Kouami
30- Secrétaire National à la Décentralisation et aux Relations avec les Elus Locaux: TOGBEVI HONFIN Gabriel
31- Secrétaire National Adjoint à la Décentralisation et aux Relations avec les Elus Locaux: AGBO Michel
32- Secrétaire National aux relations avec les Organisations Sociales: CAKPO BESSE Laurent
33- Secrétaire National Adjoint aux relations avec les Organisations Sociales: GNAHOUI Auguste Land
34- Secrétaire National aux Elections: ADANHOUNME Philippe
35- Secrétaire National Adjoint aux Elections: BOKOUE Kokouvi
36- Secrétaire National aux Relations avec la Diaspora: BADOU Macaire
37- Secrétaire National Adjoint aux Relations avec la Diaspora: DAH-FIENON Paulin
Les présidents de commissions centrales
38- Plan Economie et Finances: SOGBAVI Euphrem
39- Production Environnement et Echanges: LOKOTCHE Kohouké
40- Affaires Sociales, Culturelles, Jeunesse et sport: METANGNI Audrey
41- Politique Générale, Affaires Etrangères et Défense: TOHOUNDO Grégoire
42- Loi et Règlement des Litiges: HOWANOU Edah Zankpé
43- Formation, propagande et communication: SOUSSOUKPO Léopold
44- Réformes administratives et institutionnelles: LEYSSA KPADE Justine
45- Suivi et gestion de la carrière politique des militants: COFFI François
Fait à Cotonou, le 22 juillet 2017
Le Congrès Extraordinaire
samedi 22 juillet 2017
Urgence
au PSD
22 juil 2017, par Léonce Houessou
Le président Emmanuel Golou appelle les délégués du bureau politique du Parti Social-Démocrate au congrès ce jour.
( Le communiqué du président du Parti Social-Démocrate)
Chers (e) amis (e), chers camarades,
Par ce canal je voudrais vous informer que le bureau exécutif national (BEN) de notre parti s’est réuni à son siège à Fidjrosse à Cotonou pour apprécier la décision de lever d’interdiction de notre congrès.
Après les échanges, le BEN a décidé de l’organisation du congrès qui avait été reportée sine die.
Le congrès aura lieu demain (samedi 22 juillet 2017) à 9h à Cotonou.
Les délégués seront informés par les voies habituelles.
Je remercie encore les militants (e) et les amis (e) pour leur soutien.
Vive le PSD
Vive le Bénin.
Emmanuel Golou.
Dogboxoué 2017: Piétinement du volet miss Dogbo
Quid de l'organisation?
Publié ce 22 juil
Tous les 15 du huitième mois de chaque année, les filles, fils, sympathisantes et sympathisants de la commune de Dogbo font une retrouvaille commémorative de l'unité et du courage dont ont fait preuve leurs ancêtres autrefois. Après pluisieurs éditions écoulées, les tableaux pour meubler la grille des manifestations, se sont vus compléter par l'organisation de l'élection de la plus pétillante fille de la commune. Rappelons-le, la commune de Dogbo située au Sud-Ouest du Bénin est dirigée par un pouvoir politique. Aux côtés de ce dernier, une structure dite apolitique nommée ADESCUD entendue Association pour le Développement Économique, Social et Culturel de Dogbo, remplit son cahier de charges dans le développement participatif, le nouveau moteur nécessaire pour propulser l'essor des localités surtout à la base. L'ADESCUD s'attèle à ce rôle même si dans l'accomplissement, ça laisse souvent à désirer. C'est en effet, cette structure qui se charge et coordonne les festivités qui marquent cette célébration de 15 août à Dogbo. A la date du 16 juillet passé, il filtre d'une rencontre du comité préparatoire commis par l'association faîtière de la commune, que les ressources matérielles et financières ne sont encore disponibles pour l'organisation de la compétition de beauté dont le bien-fondé divise généralement partout... A trois semaines de la fête des Dogbo, on ne sait pas encore si "miss Dogbo" aura lieu. A qui la faute de ce recul? Qu'en est-il de l'organisation? A ces interrogations, le promoteur de l'activité, membre du comité d'organisation reste indécis. Toute chose qui amène normalement à se demander comment se faisait l'organisation et comment sont gérées les ristournes réalisées dans le passé relativement à l'activité si l'on sait qu'à chaque édition de la fête communale, l'organisation de miss Dogbo
doit être rééditée. Qu'il ait miss ou pas en ce 2017, la 61ème édition de la fête des Dogbo aura bel et bien lieu dans la même ferveur que le passé. Prenez donc le rendez-vous.
Léonce Houessou
Quid de l'organisation?
Publié ce 22 juil
Tous les 15 du huitième mois de chaque année, les filles, fils, sympathisantes et sympathisants de la commune de Dogbo font une retrouvaille commémorative de l'unité et du courage dont ont fait preuve leurs ancêtres autrefois. Après pluisieurs éditions écoulées, les tableaux pour meubler la grille des manifestations, se sont vus compléter par l'organisation de l'élection de la plus pétillante fille de la commune. Rappelons-le, la commune de Dogbo située au Sud-Ouest du Bénin est dirigée par un pouvoir politique. Aux côtés de ce dernier, une structure dite apolitique nommée ADESCUD entendue Association pour le Développement Économique, Social et Culturel de Dogbo, remplit son cahier de charges dans le développement participatif, le nouveau moteur nécessaire pour propulser l'essor des localités surtout à la base. L'ADESCUD s'attèle à ce rôle même si dans l'accomplissement, ça laisse souvent à désirer. C'est en effet, cette structure qui se charge et coordonne les festivités qui marquent cette célébration de 15 août à Dogbo. A la date du 16 juillet passé, il filtre d'une rencontre du comité préparatoire commis par l'association faîtière de la commune, que les ressources matérielles et financières ne sont encore disponibles pour l'organisation de la compétition de beauté dont le bien-fondé divise généralement partout... A trois semaines de la fête des Dogbo, on ne sait pas encore si "miss Dogbo" aura lieu. A qui la faute de ce recul? Qu'en est-il de l'organisation? A ces interrogations, le promoteur de l'activité, membre du comité d'organisation reste indécis. Toute chose qui amène normalement à se demander comment se faisait l'organisation et comment sont gérées les ristournes réalisées dans le passé relativement à l'activité si l'on sait qu'à chaque édition de la fête communale, l'organisation de miss Dogbo
doit être rééditée. Qu'il ait miss ou pas en ce 2017, la 61ème édition de la fête des Dogbo aura bel et bien lieu dans la même ferveur que le passé. Prenez donc le rendez-vous.
Léonce Houessou
Urgent: Le congrès extraordinaire du PSD en cours
De grandes résolutions déjà prises
22 juillet, Léonce Houessou
Nous sommes à deux jours de la levée d'interdiction du congrès du PSD que devait organiser Emmanuel Golou. Pour rappel, c'est le tribunal de première instance de cotonou qui a rendu l'arrêt de la levée quelques jours après sa saisine. C'est ce jour, samedi 22 juillet que Golou convoque les délégués du bureau politique du PSD pour tenir leur congrès jadis empêché. C'est Cotonou, précisément Sikèkondji qui a acceuilli le congrès du camp qu'on peut désigner comme celui légitime du PSD. De grandes résolutions sont déjà conclues par l'ensemble du bureau politique. Entre autres résolutions, il est décidé de la sortie du partie Social-Démocrate
PSD de l'Union fait la Nation UN. Par ailleurs, les congressistes sont tombés d'accord qu'Emmanuel Golou continue de piloter la machine PSD. Puisque le congrès est toujours en cours, d'autres décisions tardent évidemment à venir. Nous vous reverrons...
De grandes résolutions déjà prises
22 juillet, Léonce Houessou
Nous sommes à deux jours de la levée d'interdiction du congrès du PSD que devait organiser Emmanuel Golou. Pour rappel, c'est le tribunal de première instance de cotonou qui a rendu l'arrêt de la levée quelques jours après sa saisine. C'est ce jour, samedi 22 juillet que Golou convoque les délégués du bureau politique du PSD pour tenir leur congrès jadis empêché. C'est Cotonou, précisément Sikèkondji qui a acceuilli le congrès du camp qu'on peut désigner comme celui légitime du PSD. De grandes résolutions sont déjà conclues par l'ensemble du bureau politique. Entre autres résolutions, il est décidé de la sortie du partie Social-Démocrate
PSD de l'Union fait la Nation UN. Par ailleurs, les congressistes sont tombés d'accord qu'Emmanuel Golou continue de piloter la machine PSD. Puisque le congrès est toujours en cours, d'autres décisions tardent évidemment à venir. Nous vous reverrons...
CHRONIQUE DU PATRIOTE : Talon sonne l’arrêt !
« Talon, homme des défis, faites sortir le grand jeu ; Yayi vous a déjà laissé la scène ». C’est ainsi que chutait le patriote à la plume le 14 septembre 2016 dans l’une de ses réflexions. C’était à propos de la recrudescence des scènes sinistres et fastidieuses d’insécurité outrancière qui ont pris en dépourvu la montée du Président Talon sur le trône dont Boni Yayi connaît bien la saveur, que j’invitais le richissime homme d’affaire converti en politique, à agir en vue d’arrêter la saignée. Et indéniablement, dans l’hystérie de la population stimulée par les récurrents actes criminels de vole à main armée, Talon a marqué de point non moins important et qui semble échapper à la mémoire des béninois. Etre éveilleur de conscience, c’est aussi savoir faire de dichotomie entre le froid et le chaud ou autrement, faire preuve d’honnêteté. Le devoir de la conscience impose la franchise au chroniqueur puisqu’il est connu de tous, qu’un oui n’a de sens que lorsqu’il est laissé entendre par celui qui est capable de dire non. Je me plais dans mon statut modeste de non vendu de la République car pour moi, la dignité a son prix.
Aux premières heures de la gouvernance Talon, coïncidait la régularité des actes de brigandage dénués de tous sens de pudeur et de sympathie. De mai à septembre 2016, la république a été secouée, appauvrie et trempée dans le noir. De la tête au pied, les cas sociaux vêtent le pays de la tragédie. Les bandits de grands chemins, tanguant sur les flots de l’alternance, se sont mis en butte et ont prit à défaut l’appareil sécuritaire qui venait d’être nouvellement implanté. Les forbans visiblement avaient le dessein de révéler au grand jour l’inexpérience de la grande majorité de l’équipe dite de la Rupture dont son meneur démarrait son premier mandat présidentiel. Les actes pervers des gangsters trempent la nation dans l’angoisse. Et le désarroi fut dès lors, le partage des citoyens.
De tranchantes machettes ont étranglé, des armes lourdes ont détonné alors que d’autres artisanales ont canonné, des couperets dégainés ont poignardé. Comme de sacrifices pour baliser la gouvernance de son premier quinquennat, Talon est monté au pouvoir par mort d’hommes. Du moins, ses premiers pas de président dans le sang fait verser par les divorcés sociaux du pays. Sans clémence et humanité, pour déposséder des propriétaires de leurs motos convoitées, enlever leurs sales butins, le flouze envié dans les centres commerciaux et les banques, les hooligans opérèrent impitoyablement et laissèrent des corps sans vie souvent dans de flaques sanguines ou, au mieux des cas, des rescapés avec bras sectionné de ferme cruauté.
Pendant ce temps de rancœur générale créée dans le pays, Talon le fin mathématicien cherchait toujours et sans tapages, l’inconnu de cette équation de l’insécurité grandiloquente outrepassant l’entendement et qui dure. Dans l’entrejeu du gangstérisme qui prend le pays en otage, Talon rejette l’antidote de la vindicte populaire qui consiste à opposer le mal contre le mal. Et dans les profondeurs de sa tête, le taciturne président de la République continuait de creuser, de fouiller, de chercher le bon parangon à même de freiner ou mieux, régresser drastiquement la courbe galopante du fléau. Le temps de gloire des bandits n’a pas affolé le chef de l’Etat car il tombe d’accord avec la pensée populaire qui s’explique la patience recommandable, comme chemin d’or. Le patron de l’exécutif n’a pas oublié la notion de karaté qui veut qu’on tape les zones sûres, les parties mortelles de l’ennemi. Pour réussir le coup, il faut la patience et la méthode. Les deux vertus ont suffi à arrêter la saignée du peuple essoufflé, à sonner le glas de la corvée mortelle des citoyens infligée par des personnes sclérosées sans foi ni loi. Le déclic est là et sonne de facto le déclin du banditisme exagéré. Oui Talon le chef ! Oui Talon le messie ! Le "agbon" (la force) du "Agbonnon" (puissant) s’est révélé une fois de plus. Les populations peuvent souffler car le venimeux Talon a fait sortir son aiguillon. Calmos ! Et tel Jésus arrêta la tempête sur la mer, le calme cartésien revient au grand enchantement de tous dans la République. Cher président, je vous décerne mon satisfecit pour ce glorieux exploit à votre actif.
Talon n’est pas élu au hasard. Chaque peuple mérite son dirigeant et c’est ce que l’apôtre Paul enseignait autrement aux Romains lorsqu’il leur disait, je cite dans Romains 13 verset 1 : « ...car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu »
Si Talon a pu laisser derrière nous l’insécurité méchante et périlleuse qui pourfendait la république et dérobait le pays de ses bras valides, il peut donc aussi réaliser d’autres miracles. Les chantiers sont immenses ; cependant, ayons foi en l’avenir et en la capacité des mutations positives du numéro un. Talon ne décevra pas. Je présume qu’il mesure l’immensité et la noblesse de son appel. Le président de la République est bien conscient de ce que, pas seul Jésus sauve. Les concitoyens sont par ailleurs aux abois, monsieur le président. Agissez encore et encore.
30-6-2017,Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
« Talon, homme des défis, faites sortir le grand jeu ; Yayi vous a déjà laissé la scène ». C’est ainsi que chutait le patriote à la plume le 14 septembre 2016 dans l’une de ses réflexions. C’était à propos de la recrudescence des scènes sinistres et fastidieuses d’insécurité outrancière qui ont pris en dépourvu la montée du Président Talon sur le trône dont Boni Yayi connaît bien la saveur, que j’invitais le richissime homme d’affaire converti en politique, à agir en vue d’arrêter la saignée. Et indéniablement, dans l’hystérie de la population stimulée par les récurrents actes criminels de vole à main armée, Talon a marqué de point non moins important et qui semble échapper à la mémoire des béninois. Etre éveilleur de conscience, c’est aussi savoir faire de dichotomie entre le froid et le chaud ou autrement, faire preuve d’honnêteté. Le devoir de la conscience impose la franchise au chroniqueur puisqu’il est connu de tous, qu’un oui n’a de sens que lorsqu’il est laissé entendre par celui qui est capable de dire non. Je me plais dans mon statut modeste de non vendu de la République car pour moi, la dignité a son prix.
Aux premières heures de la gouvernance Talon, coïncidait la régularité des actes de brigandage dénués de tous sens de pudeur et de sympathie. De mai à septembre 2016, la république a été secouée, appauvrie et trempée dans le noir. De la tête au pied, les cas sociaux vêtent le pays de la tragédie. Les bandits de grands chemins, tanguant sur les flots de l’alternance, se sont mis en butte et ont prit à défaut l’appareil sécuritaire qui venait d’être nouvellement implanté. Les forbans visiblement avaient le dessein de révéler au grand jour l’inexpérience de la grande majorité de l’équipe dite de la Rupture dont son meneur démarrait son premier mandat présidentiel. Les actes pervers des gangsters trempent la nation dans l’angoisse. Et le désarroi fut dès lors, le partage des citoyens.
De tranchantes machettes ont étranglé, des armes lourdes ont détonné alors que d’autres artisanales ont canonné, des couperets dégainés ont poignardé. Comme de sacrifices pour baliser la gouvernance de son premier quinquennat, Talon est monté au pouvoir par mort d’hommes. Du moins, ses premiers pas de président dans le sang fait verser par les divorcés sociaux du pays. Sans clémence et humanité, pour déposséder des propriétaires de leurs motos convoitées, enlever leurs sales butins, le flouze envié dans les centres commerciaux et les banques, les hooligans opérèrent impitoyablement et laissèrent des corps sans vie souvent dans de flaques sanguines ou, au mieux des cas, des rescapés avec bras sectionné de ferme cruauté.
Pendant ce temps de rancœur générale créée dans le pays, Talon le fin mathématicien cherchait toujours et sans tapages, l’inconnu de cette équation de l’insécurité grandiloquente outrepassant l’entendement et qui dure. Dans l’entrejeu du gangstérisme qui prend le pays en otage, Talon rejette l’antidote de la vindicte populaire qui consiste à opposer le mal contre le mal. Et dans les profondeurs de sa tête, le taciturne président de la République continuait de creuser, de fouiller, de chercher le bon parangon à même de freiner ou mieux, régresser drastiquement la courbe galopante du fléau. Le temps de gloire des bandits n’a pas affolé le chef de l’Etat car il tombe d’accord avec la pensée populaire qui s’explique la patience recommandable, comme chemin d’or. Le patron de l’exécutif n’a pas oublié la notion de karaté qui veut qu’on tape les zones sûres, les parties mortelles de l’ennemi. Pour réussir le coup, il faut la patience et la méthode. Les deux vertus ont suffi à arrêter la saignée du peuple essoufflé, à sonner le glas de la corvée mortelle des citoyens infligée par des personnes sclérosées sans foi ni loi. Le déclic est là et sonne de facto le déclin du banditisme exagéré. Oui Talon le chef ! Oui Talon le messie ! Le "agbon" (la force) du "Agbonnon" (puissant) s’est révélé une fois de plus. Les populations peuvent souffler car le venimeux Talon a fait sortir son aiguillon. Calmos ! Et tel Jésus arrêta la tempête sur la mer, le calme cartésien revient au grand enchantement de tous dans la République. Cher président, je vous décerne mon satisfecit pour ce glorieux exploit à votre actif.
Talon n’est pas élu au hasard. Chaque peuple mérite son dirigeant et c’est ce que l’apôtre Paul enseignait autrement aux Romains lorsqu’il leur disait, je cite dans Romains 13 verset 1 : « ...car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu »
Si Talon a pu laisser derrière nous l’insécurité méchante et périlleuse qui pourfendait la république et dérobait le pays de ses bras valides, il peut donc aussi réaliser d’autres miracles. Les chantiers sont immenses ; cependant, ayons foi en l’avenir et en la capacité des mutations positives du numéro un. Talon ne décevra pas. Je présume qu’il mesure l’immensité et la noblesse de son appel. Le président de la République est bien conscient de ce que, pas seul Jésus sauve. Les concitoyens sont par ailleurs aux abois, monsieur le président. Agissez encore et encore.
30-6-2017,Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
vendredi 21 juillet 2017
Guéguerre au PSD: Le verdict du Tribunal de première instance de Cotonou
Emmanuel Golou autorisé à organiser le congrès du PSD
21 juil
(Par Léonce Houessou) Golou Emmanuel a remporté le procès qui oppose son camp à celui de Bruno Amoussou devant quelques caciques des deux ailes du PSD à Cotonou. Le tribunal de première instance de Cotonou dans la soirée du jeudi 20 juillet, a levé le blocus qui empêchait Golou Emmanuel le président légitime du PSD d'organiser le congrès du Parti Social-Démocrate. En effet, le camp de Bruno Amoussou dans le tiraillement, avait saisi la justice pour empêcher la tenue du congrès du PSD que peaufinait Emmanuel Golou. Ledit congrès fut avorté suite à l'ordonnance du parquet de Cotonou en réponse à la saisine. Au terme de trois assises, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, rétracte l'ordonnance de blocus, et ordonne de facto l'organisation du congrès du camp Golou. Par rapport à qui d'Emmanuel Golou ou de Clément Ebo est président légal du parti, le tribunal s'est déclaré incompétent pour trancher. La désunion chez les socialistes est donc loin de déterminer. Affaire à suivre...
Emmanuel Golou autorisé à organiser le congrès du PSD
21 juil
(Par Léonce Houessou) Golou Emmanuel a remporté le procès qui oppose son camp à celui de Bruno Amoussou devant quelques caciques des deux ailes du PSD à Cotonou. Le tribunal de première instance de Cotonou dans la soirée du jeudi 20 juillet, a levé le blocus qui empêchait Golou Emmanuel le président légitime du PSD d'organiser le congrès du Parti Social-Démocrate. En effet, le camp de Bruno Amoussou dans le tiraillement, avait saisi la justice pour empêcher la tenue du congrès du PSD que peaufinait Emmanuel Golou. Ledit congrès fut avorté suite à l'ordonnance du parquet de Cotonou en réponse à la saisine. Au terme de trois assises, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, rétracte l'ordonnance de blocus, et ordonne de facto l'organisation du congrès du camp Golou. Par rapport à qui d'Emmanuel Golou ou de Clément Ebo est président légal du parti, le tribunal s'est déclaré incompétent pour trancher. La désunion chez les socialistes est donc loin de déterminer. Affaire à suivre...
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