jeudi 26 avril 2018
Trêve de polemiques; Dakpè rêve!
S'il leur était donné, ils auraient déjà dégainé la guillotine. Ce serait juste pour finir avec le député de Lokossa. Les vrombissements, à défaut de couper son souffle, mettent Dakpè Sossou sur la sellette factice. Et les réseaux sociaux deviennent la rigole d'écoulement de la sordide contestation. La presse locale en fait son chou gras. Et la publicité de l'illusion atteint des superficies inquiétantes. Les politiciens de la bouffonnerie rivalisent d'ardeur et raffolent de la supercherie. L'Honorable a juste fini d'emettre son rêve de voir son leader politique fait 7 ans au mandat suivant sur une télévision de la place, que les commentaires les plus abjects aux plus loufoques commencent par traîner son nom. Oubliant la logique, la raison et les changements pouvant advenir dans la course du temps. L'ignominieux procès est l'artifice des concurrents politiques qui le financent.
Il fallait vivre cette époque de plus pour voir des intellectuels s'agiter avec un bagou malveillant. Les propos de Dakpè tiennent-ils lieu d'une loi votée ou d'une décision d'une institution républicaine? Pourquoi empêche-t-on Dakpè homme politique d'utiliser sa stratégie d'intimidation? La réélection de Patrice Talon est une possibilité. Et faire mandat de sept ans en est une autre. Tout réside dans le principe. Et si Talon était réélu et la constitution consensuellement était retouchée, Dakpè ne serait-il pas devenu prophète?
Dakpè a le droit de faire les dessins de ses hallucinations. L'homme en précampagnes est libre de lâcher la carte qui lui convient pour gagner son jeu. Dakpè Sossou enfariné par plusieurs couches de ragots et ceinturé dans l'étau de diffamation, a préféré l'usage de la pédagogie. Sur sa page facebook, il a été clair: "j'ai émis l'un de mes rêves". Par cet acte, l'homme lynché et tiré à boulets rouges, prétend assécher la pluie de la pseudo incomprehension qui s'abat sur lui et fermer le robinet de la surenchère de déstabilisation. Mais l'intraitable député ombrageux reste dur de moral et non affecté. D'ailleurs, c'est dans la liesse, il a accueilli la délégation de la "COALITION TALON 10 ANS" descendue ce jeudi 19 avril pour, prétendrait-elle, apporter son soutien à Dakpè Sossou.
Ce à quoi les compatriotes doivent s'en tenir est que l'Honorable a émis un voeu conditionné. Si certains paramètres restent non remplis, le rêve restera une chimère inatteignable. Sans discourir, Dakpè a rêvé grand, et cela n'est encore grave. Que la vague des minutes de l'instant emportent la crue de récriminations infécondes. L'inutile a trop pris du temps et a beaucoup brûlé de l'énergie.Quel que soit alpha, la bataille de la 18e circonscription aura lieu. Ce n'est pas avec de vaseuses et verbeuses polémiques que Dakpè laissera de plumes. Ce qui est lourd est lourd. Ce qui est une certitude, quoi qu'en soient les velléités politiques de Dakpè ou de quiconque, le peuple souverain ne se sera pas laissé berner. Le peuple souverain avant, le peuple souverain après. Et
Les institutions de la République ne peuvent donner de carte blanche à l'enlisement ni au sang versé.
Calmos donc!
Léonce Houessou
dimanche 15 avril 2018
L'échauffement de Djeffa!
Arboré aux couleurs de l'opposition, Djeffa dans la commune de Sèmè-Podji a connu la présence de sommités politiques de la République. Nicéphore Soglo, Boni Yayi, Albert Tévoèdjrè, Sébastien Ajavon, députés de la "minorité parlementaire" et d'autres barrons en disgrâce avec le régime en place, ont répondu à l'appel de Djeffa. Le QG du leader charismatique de l'USL a été pris d'assaut dans la matinée de ce samedi 14 avril. Au menu du conclave, coaliser les forces pour faire respecter les décisions de la Cour Constitutionnelle bafouées par le chantre du Nouveau Départ et obliger le président de la République à installer le Cos- lépi. Surfant sur la situation sociale et économique nocive du pays, les principaux files de l'opposition ont rassemblé les populations pour leur chanter l'hymne de la dissidence. Auréolées par les discours et la déclaration finale, les populations piquées par la talonphobie, s'emploient à caresser leurs leaders. Et la circonstance de charme et de relance politique se prête bien aux bains de foule. Boni Yayi particulièrement adoubé, s'effraie difficilement de passage même avec l'aide de ses gardes avant de pouvoir se mettre à bord de son véhicule. Dans une atmosphère surchauffée, s'invite le buzz du doctor de Tchaorou. Boni Yayi fait dégouliner quelques traces de liquide de ses paupières depuis la dernière embrassade avec ASG.
Le rendez-vous de Djeffa sans doute, a sonné le rapprochement des forces politiques n'étant plus en odeur de sainteté avec Patrice Talon pour les coalitions de 2019. Les prochaines législatives étant en ligne de mire. De mieux en mieux, une opposition rassemblée commence par sortir la tête de l'eau. Cette dernière veut être regardant à propos de la liste avec laquelle il faudra aller aux élections et également à propos de la tenue à bonne date des élections constitutionnelles.
Cette opposition est sûrement dans les manoeuvres pour sortir honorablement des prochaines joutes électorales. En face, le compétiteur né serait entrain d'apprêter ses artilleries pour tenir tête à la horde d'opposants enragés.
Au demeurant, que chaque partie ait pour bréviaire, les lois de la République.
Rédigé par: Léonce Houessou.
Arboré aux couleurs de l'opposition, Djeffa dans la commune de Sèmè-Podji a connu la présence de sommités politiques de la République. Nicéphore Soglo, Boni Yayi, Albert Tévoèdjrè, Sébastien Ajavon, députés de la "minorité parlementaire" et d'autres barrons en disgrâce avec le régime en place, ont répondu à l'appel de Djeffa. Le QG du leader charismatique de l'USL a été pris d'assaut dans la matinée de ce samedi 14 avril. Au menu du conclave, coaliser les forces pour faire respecter les décisions de la Cour Constitutionnelle bafouées par le chantre du Nouveau Départ et obliger le président de la République à installer le Cos- lépi. Surfant sur la situation sociale et économique nocive du pays, les principaux files de l'opposition ont rassemblé les populations pour leur chanter l'hymne de la dissidence. Auréolées par les discours et la déclaration finale, les populations piquées par la talonphobie, s'emploient à caresser leurs leaders. Et la circonstance de charme et de relance politique se prête bien aux bains de foule. Boni Yayi particulièrement adoubé, s'effraie difficilement de passage même avec l'aide de ses gardes avant de pouvoir se mettre à bord de son véhicule. Dans une atmosphère surchauffée, s'invite le buzz du doctor de Tchaorou. Boni Yayi fait dégouliner quelques traces de liquide de ses paupières depuis la dernière embrassade avec ASG.
Le rendez-vous de Djeffa sans doute, a sonné le rapprochement des forces politiques n'étant plus en odeur de sainteté avec Patrice Talon pour les coalitions de 2019. Les prochaines législatives étant en ligne de mire. De mieux en mieux, une opposition rassemblée commence par sortir la tête de l'eau. Cette dernière veut être regardant à propos de la liste avec laquelle il faudra aller aux élections et également à propos de la tenue à bonne date des élections constitutionnelles.
Cette opposition est sûrement dans les manoeuvres pour sortir honorablement des prochaines joutes électorales. En face, le compétiteur né serait entrain d'apprêter ses artilleries pour tenir tête à la horde d'opposants enragés.
Au demeurant, que chaque partie ait pour bréviaire, les lois de la République.
Rédigé par: Léonce Houessou.
vendredi 13 avril 2018
CHRONIQUE DU PATRIOTE: Deux insolites dans la République!
Le pape de la Rupture souffle deux bougies de gouvernance dans un contexte non favorable. La crise sociale aiguë dicte sa loi au compétiteur né et refuse dangereusement de connaître son épilogue. Face à la révolte des travailleurs et la récrimination des politiciens dans l'antagonisme, Patrice Talon se plaît bien à se rendre à l'évidence de l'enjambée et de la vitalité de ses réformes. Contre tous cris d'alerte des populations, le Rupturien en chef fonce tête baissée et gaz bloqué à l'extrême. Talon justifie les remous au Bénin par l'incidence de ces réformes qui bousculent les vieilles habitudes immondes et fangeuses devant son homologue français lors de sa dernière visite d'État à l'Elysée. De cris aux pleunicheries, le pays égraine du temps et laisse des mois derrière. Nous sommes en avril 2018. Talon a bouclé deux ans de gestion de l'Etat. Et le disque de temps de grâce ne manque toujours pas de carillonner. Devant la morosité ambiante qui n'échappe pas à la vue non affectée, les panégyristes et flagorneurs du nouveau régime appellent à la patience et à l'optimisme. Le tour de l'aiguille de la montre fait tomber dans l'atmosphère d'interminable fronde sociale et du retard chronique des salaires. Les deux insolites de la République! Avant l'anniversaire, la cessation de travail paralyse déjà nombre de secteurs. Le débrayage à la santé, à la justice et dans le secteur de l'éducation est manifeste depuis environ trois mois. Et le chantre de la Rupture ne tient encore le bon bout d'une sortie élégante et glorieuse de crise. Toutes les tentatives de résolution montrent leur limite et reportent la crise à l'avenir devant la détermination herculéenne d'une classe ouvrière avisée et chevronnée de la désertion professionnelle.
Talon dort-il ces jours-ci, se demande, le chroniqueur?
Les écoles autant sacrées que les sanctuaires, dépeuplées et par endroit herbeuses, continuent d'être fermées traînant leurs cortèges de corollaires dommageables aux âmes innocentes, relève de demain. Rien ne vaut la traque des cybercriminels et autres brigants si l'école reste sans vie. L'école sans vie est une pépinière par excellence de culture de nouveaux hors-la-loi. L'école morte est un authentique moule à fabriquer l'amoralité, l'animosité, l'orgie, la perversion et j'en oublie.Et c'est pourtant l'avenir du pays en jeu.
C'est Victor Hugo qui avertit de façon formelle et péremptoire en appui à la thèse: 《ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons》. Si nous convenons avec les apéritifs de Victor Hugo, pourquoi doit-on alors fermer les écoles? Oh! Contraste! Chasser la criminalité sous ses formes et faire le lit à la ruine de l'école c'est vouloir d'une chose et son contraire.
12-04-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
Le pape de la Rupture souffle deux bougies de gouvernance dans un contexte non favorable. La crise sociale aiguë dicte sa loi au compétiteur né et refuse dangereusement de connaître son épilogue. Face à la révolte des travailleurs et la récrimination des politiciens dans l'antagonisme, Patrice Talon se plaît bien à se rendre à l'évidence de l'enjambée et de la vitalité de ses réformes. Contre tous cris d'alerte des populations, le Rupturien en chef fonce tête baissée et gaz bloqué à l'extrême. Talon justifie les remous au Bénin par l'incidence de ces réformes qui bousculent les vieilles habitudes immondes et fangeuses devant son homologue français lors de sa dernière visite d'État à l'Elysée. De cris aux pleunicheries, le pays égraine du temps et laisse des mois derrière. Nous sommes en avril 2018. Talon a bouclé deux ans de gestion de l'Etat. Et le disque de temps de grâce ne manque toujours pas de carillonner. Devant la morosité ambiante qui n'échappe pas à la vue non affectée, les panégyristes et flagorneurs du nouveau régime appellent à la patience et à l'optimisme. Le tour de l'aiguille de la montre fait tomber dans l'atmosphère d'interminable fronde sociale et du retard chronique des salaires. Les deux insolites de la République! Avant l'anniversaire, la cessation de travail paralyse déjà nombre de secteurs. Le débrayage à la santé, à la justice et dans le secteur de l'éducation est manifeste depuis environ trois mois. Et le chantre de la Rupture ne tient encore le bon bout d'une sortie élégante et glorieuse de crise. Toutes les tentatives de résolution montrent leur limite et reportent la crise à l'avenir devant la détermination herculéenne d'une classe ouvrière avisée et chevronnée de la désertion professionnelle.
Talon dort-il ces jours-ci, se demande, le chroniqueur?
Les écoles autant sacrées que les sanctuaires, dépeuplées et par endroit herbeuses, continuent d'être fermées traînant leurs cortèges de corollaires dommageables aux âmes innocentes, relève de demain. Rien ne vaut la traque des cybercriminels et autres brigants si l'école reste sans vie. L'école sans vie est une pépinière par excellence de culture de nouveaux hors-la-loi. L'école morte est un authentique moule à fabriquer l'amoralité, l'animosité, l'orgie, la perversion et j'en oublie.Et c'est pourtant l'avenir du pays en jeu.
C'est Victor Hugo qui avertit de façon formelle et péremptoire en appui à la thèse: 《ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons》. Si nous convenons avec les apéritifs de Victor Hugo, pourquoi doit-on alors fermer les écoles? Oh! Contraste! Chasser la criminalité sous ses formes et faire le lit à la ruine de l'école c'est vouloir d'une chose et son contraire.
- Deux fois successivement déjà, les salaires des fonctionnaires n'ont pas pu être libérés à temps comme de coutume. Les rémunérations des agents de l'Etat ont été touchées tardivement en fin février et mars. Le fait alimente les suspicions et fait gonfler les inquiétudes. A quoi doit-on s'attendre à la fin du mois d'avril? A un nouveau retard? Talon doit arrêter ça et cesser de donner l'impression de s'amuser avec la République. Si au delà des plaintes répétées, des salaires arrivent à se retarder, ça doit vraiment craindre. Dans un pays démocratique, il faut chaque fois éteindre les foyers de tensions le plus tôt et pacifiquement possible. Et non, à en alimenter, pire, à en provoquer sous de faux-fuyants. Il y a de raison valable à le faire car dans le contexte actuel, nul ne saura l'acte de trop qui va saquer la paix acquise au sacrifice de courageuses luttes. Talon doit donner espoir à l'éducation et faire payer les salaires à bonne date. Toutes les réformes doivent les privilégier. Gérer c'est prévoir et prévoir c'est anticiper.
12-04-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
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