Législatives de 2019: le probable duel Acakpo-Hounnou dans la douzième circonscription
Quel fils de Dogbo sera élu député en 2019 dans la 12ème circonscription électorale? Au fur et à mesure que nous approchons de la date du vote fatidique, c'est l'énigmatique question qui taraude recurémment les cervelles des curieux qui s'intéressent de la cadence de la géopolitique de Dogbo. Située dans la douzième circonscription électorale, la commune de Dogbo avait pu élire historiquement deux de ses fils Honorables députés David Gbahoungba sur la liste FCBE et Kuadjo Jocelyn Degbey de la liste UN. Quel fils de Dogbo sera présent au palais des gouverneurs pour le compte de la huitième législature? Il pourrait s'agir de Vincent Codjo Acakpo ou d'Albert Hounnou. Il est fort probable que la députation se joue entre ses deux potentiels candidats loin du poids de plume. D'abord, il faut dire qu'au cours des législatives de 2019, Toviklin a une revanche à prendre; il devra conjurer le mauvais sort de 2015 pour être présent à l'hémicycle en 2019. Lalo,voyant la risée qui a été celle de Toviklin pendant la septième mandature, marchera sur des oeufs et n'aura pas voulu s'embaumer avec de tel parfum. Et l'historique "un député partout" à de très forte chance de faire son come-back. La 12ème pourvoit trois sièges de députés. Dogbo, Toviklin et Lalo qui constituent la circonscription, pourront, avec une large certitude, se partager les sièges un à un. De coutume, Dogbo la capitale de la 12ème du point de vue effectif, se laisse très peu influencer par le vote de Toviklin et de Lalo. Pour les législatives de 2019, plusieurs potentiels candidats, constituent leur état-major dans la commune. Les noms comme David Gbahoungba, Jocelyn Degbey, Constant Degbey, Vincent Acakpo, Albert Hounnou, Antoine Domah, Jules Tohountodé et d'autres menus fretins, reviennent sur plusieurs bouches. Plusieurs candidats pour un seul siège. Ceci amène à réfléchir sur les deux plus chanceux, du moins les potentiels candidats au coude à coude selon nos considérations, des prochaines législatives à Dogbo.
Mentionnons tout au début, que les listes FCBE et UN déjà affaiblies par les départs, seraient éclaboussées par la guerre des positionnements. Logiquement les têtes de liste des ces partis et alliance de partis, ne pourront plus revenir aux fils de Dogbo vu que les têtes de liste sont attribuées rotativement aux communes et Dogbo en a pris lors de l'échéance de 2015. L'UN a laissé le terrain politique vide depuis les dernières législatives et est restée sans candidat à la présidentielle de 2016. Puisque la nature a horreur du vide, beaucoup de militants s'accrochent déjà aux leaders courageux toujours présents dans l'arène. L'UN fera aussi les frais du clivage Amoussou-Golou. Le camp Golou serait dans les préparatifs partout déjà dans les circonscriptions électorales du Couffo pour exhibition de sa force de frappe. A vrai dire, la chance de l'UN de trouver un député dans la 12ème qui serait fils de Dogbo, est quasiment nulle.
Qu'en est-il du désormais parti FCBE?
Sans être péremptoire, la chance qu'un fils de Dogbo soit élu sur la liste FCBE pour les législatives de 2019, est suffisamment infinitésimale. Pour cause, le véritable meneur de l'ex alliance FCBE devenue parti politique, pour ne pas nommer David Gbahoungba, a depuis, fait ses valises. Gbahoungba a démissionné des FCBE et a posé sa valise dans la Rupture. Il se refuse l'opposition et est désormais de la mouvance. Gbahoungba, il faut le rappeler, était perçu comme l'emblème du parti dans la 12ème de 2006 à 2016. Il en serait même le vrai bailleur de fonds. De ce point de vue, son départ doit laisser des séquelles béantes à la formation politique qui a amené et soutenu Boni Yayi au pouvoir. Le revirement doit indiscutablement faire tâche d'huile. Non seulement il est parti, mais aussi, il crée son parti: Unir pour Agir UA qui est très jeune pour pouvoir élire un député dans la 12ème circonscription, en l'état. Un peu comme à l'Union fait la Nation où la guerre Amoussou-Golou divise les militants, le départ de Gbahoungba donnera un coup de massue aux FCBE. C'est dire que beaucoup de militants FCBE ont déjà retourné de veste et sont désormais Unir pour Agir. D'un autre côté, il est pensable que les ressources financières feraient défaut dans le conglomérat politique que coache désormais Amedjico Lucien dans la 12ème.
Les chances de ce que nous pouvons appeler les "grands parti" étant amincies, les indépendants et néophytes ayant une certaine assise politique dans la commune et disposant de manne, pourront magnétiser les électeurs.
Les potentiels candidats à forte chance
Vincent Acakpo
A la tête de la commune pendant bientôt huit ans, il pourra user de son expérience politique emmagasinée surtout qu'il a été candidat malheureux au moins deux fois déjà. Il pourra négocier et être tête d'une liste en lice. Tous les conseillers communaux fidèles à lui, lui mouilleront les maillots dans leur divers arrondissement. Puisque c'est Vincent Acakpo qui incarne plus la Rupture à Dogbo aujourd'hui, les jeunes promus dans la 12ème, ratisseront large pour la liste sur laquelle Vincent Acakpo serait en tête. Il y a une autre catégorie de jeunes qui doivent démontrer leur bonne foi à la Rupture. C'est évidemment ceux qui attendent les promotions à travers celui-là qui est proche du président Talon aujourd'hui. Vincent Acakpo aura le soutien indéfectible de tous ceux qui pensent que l'opposition politique n'est pas une chose expérimentable. Le camp de Vincent Acakpo pourra tenir le discours de rupture d'avec les anciennes pratiques des députés qui consistaient à ne penser qu'à eux et non à Dogbo. A propos, Vincent Acakpo pourra dire qu'il fera de sorte que Dogbo change davantage de physionomie par l'érection des infrastructures socio-économiques qu'il pourra négocier avec le président Talon une fois son élection.
Albert Hounnou
Habitué à la politique française, Albert Hounnou fera beaucoup plus focaliser sa démarche de conquête de siège parlementaire sur l'art oratoire. Son intellectualisme associé à l'expérience française, va pousser le Docteur en médecine à chaque fois poser les diagnostics et proposer les palliatifs. Ce discours va beaucoup pénétrer les lettrés.C'est surtout le social à travers son orphelinat et les soins médicaux apportés à quelques citoyens, qui vont militer en sa faveur. Cependant, ces adversaires politiques auront à l'attaquer sur "l'éléphant blanc" de Tolado. Ceux-ci présenteraient le Dr Albert Hounnou comme un démagogue puisque l'hôpital de haut calibre promis à construire en 2015, ne l'est pas jusqu'en 2018. Cela dénoterait de la politique de la rhétorique selon ses adversaires. Par ailleurs, contrairement à Vincent Acakpo, qui, au cours de son exercice de pouvoir, aurait fait des mécontents, Albert n'en a pas fait puisque n'ayant encore géré une parcelle de pouvoir étatique. La carte de néophyte de la politique d'Albert Hounnou n'a donc pas fini son chemin malgré l'échec de 2015. A Dogbo, Albert Hounnou sera perçu comme le "grand candidat" de l'opposition. Cette posture lui donnera un peu davantage. En effet, un slogan de dernière minute pourra venir: "le tout sauf Vincent". En ce moment, nombre des mécontents faits par Vincent Acakpo pourront se rallier à la cause d'Albert Hounnou si entre temps il s'était offert une tête de liste. On ne va tout de même pas oublier que des langues en antagonisme d'Albert se déliront et diront qu'après son élection, Albert Hounnou démissionnera pour rejoindre la France, sa terre adorée. Il est constaté à Dogbo une certaine discipline dans les camps proches de Talon. En contrario, une avalanche de candidatures se peaufinent dans l'opposition. Ceci serait en passe de déstabiliser le "grand candidat de l'opposition", Albert Hounnou.
De tous points de vue, nous pensons que les candidatures de Vincent Codjo Acakpo et d'Albert Hounnou, sont les plus sérieuses de Dogbo. Le premier l'emporterait légèrement à cause de plusieurs hommes politiques qui l'entourent et les jeunes cadres promus par la Rupture qu'il tient en main aujourd'hui contrairement à son adversaire en face. Tout reste nos analyses et les législatives bien lointaines peuvent faire sortir d'autres pesanteurs et réalités.
Rédaction: Léonce Houessou
Date: 16-03-2019
jeudi 15 mars 2018
jeudi 8 mars 2018
Bras de fer gouvernement-enseignants
Comment sortir de l'impasse et éviter l'invalidation de l'année scolaire
Au nombre de huit projets d'arrêtés pour mettre en application le décret portant statuts particuliers des enseignants signé en 2015, le gouvernement peut faire le choix de passer à leur officialisation avec prise d'effet immédiate pour au moins quatre arrêtés et pour les autres en janvier 2019. Mais en amont, la rétrocession des sous défalqués sur les salaires du mois de février doit être, sans délai, de rigueur.
Léonce Houessou
08-03-2018
« Les difficultés ne sont pas faites pour abattre mais pour être abattues », a laissé déjà à Patrice Talon au XIXè siècle Charles de Montalembert, journaliste, historien et homme politique français. Et comme si cela ne suffisait pas, son compatriote Fabrice Grinda de 44 ans aujourdhui, lui, entrepreneur, renchérit : « quoique vous puissiez faire ou rêvez de faire, commencez-le ». Patrice Talon qui rêve de valoriser modestement la fonction enseignante, doit donc passer à l'acte. Cette noble volonté, devoir de reconnaissance de tout intellectuel à l'endroit de leurs formateurs d'hier, a été clairement affichée au point 7 du chapitre de l'éducation (faire adopter les statuts particuliers au personnel enseignant de la maternelle, du primaire et du secondaire) dans le "Nouveau Départ", projet de société en 2016 du candidat à la présidentielle Patrice Talon. Sans le rappeler, c'est l'une des ambitions qui ont obnubilé les béninois à élire Patrice Talon Président de la République. Il faut préciser que l'ancien chef de l'Etat, Thomas Boni Yayi avait déjà aidé son successeur en signant le décret portant statuts particuliers aux enseignants en 2015. Restent les arrêtés d'application de ce décret à prendre par le gouvernement de Talon plus de deux ans après la réalité du décret. Puisque l'importance des statuts particuliers ne pose pas problème et n'est plus à démontrer aujourdhui, Talon doit vite passer à l'acte et sauver l'année scolaire en ballotage. Elle est en effet paralysée depuis 7 semaines par les débrayages des enseignants qui revendiquent la jouissance des retombées pécuniaires de leurs statuts particuliers. Ces débrayages durent déjà et font planer le spectre de l'année blanche.
Que doit donc faire le gouvernement face aux enseignants déterminés à en découdre puisque trahis à maintes reprises?
A ce propos, le gouvernement peut choisir de signer les huit projets d'arrêtés avec prise d'effet immédiate pour quatre, histoire de faire constater l'incidence financière aux ayant-droits et la jouissance des restes en différé et au plus tard en début du nouvel an. Cet acte attendu par tout le peuple béninois, permettra de rendre stable l'école béninoise qui cessera d'être malmenée et proie à des grèves perlées sans fin qui hypothéquent dangereusement la vie des écoliers et élèves des cours publics. Fort de ce constat amère, on est obligé d'admettre que l'éducation ne doit pas être gérée avec passions. Elle est sacrée et tout manquement envers elle, se paye cash. L'éducation est le socle de tous développements humain et matériel; ces derniers qui résument la vie.
Par ailleurs, les retenues opérées sur les salaires de février pour fait de grève doivent être restituées inéluctablement au premier de tout, car à en croire les travailleurs, l'acte de défalcation en l'état, viole la loi. Le faisant, le gouvernement aura favorisé une atmosphère de dialogue nécessaire pour déboucher sur la signature des projets d'arrêtés, le nerf des actuels débrayages dans l'enseignement de base et du secondaire.
Édito:
Présentation de voeux du nouvel an à l'Honorable Degbey Kuadjo Jocelyn
Que cacherait l'absence de Vincent Codjo Acakpo, suppléant du député, à la cérémonie?


Redaction: Léonce Houessou
Date: 08-03-2018
Député de la 12ème, l'Honorable Degbey Kuadjo Jocelyn a été l'heureux d'une partie de présentation de voeux du nouvel an à Honton, arrondissement périphérique commune de Dogbo. Certains militants de l'alliance politique, l'Union fait la Nation UN et quelques sympathisants du député sont venus jusqu'à sa résidence, ce dimanche 18 février pour lui porter leur message de souhait de voeux du nouvel an. Ces voeux, se résumant à ceux d'une robuste santé, de paix et de prospérité, provenaient de divers discours ayant de facteur commun, le fond.

Images de présentation de voeux à Honton/Dogbo
Pour rappel, L'Honorable Jocelyn Degbey est vice-président du Parti Social Démocrate PSD et Trésorier Général de L'Union fait la Nation UN. Notons que ces titres ne lui ont aucunement permis de gagner facilement la législative de 2015 sans être remorqué. Disparu complètement de la scène politique en tout cas pour ce qui concerne le contact avec les militants UN de la 12ème circonscription électorale avant même la veille de la dernière législative, Jocelyn Degbey a du négocier dans le temps avec le Maire de Dogbo Vincent Codjo Acakpo. Vincent Codjo Acakpo, il faut le souligner, est loin d'être un militant UN, moins PSD jusqu'au moment nous rédigeons cet article. D'après cette négociation, Acakpo Vincent était prié à être le suppléant de Kuadjo Degbey Jocelyn dans le cadre de la députation de 2015. L'accord était souhaité dans le souci d'engranger le vote des sympathisants de Vincent Acakpo. L'union fut actée. Les fruits ont tenus la promesse des fleurs et le duo gagna la législative de 2015.
Il fallait juste vivre un an de plus pour voir le titulaire et son suppléant politiquement, l'un loin de l'autre et défendant des convictions politiques distinctes. En effet, lors des campagnes présidentielles de 2016, pendant que Vincent Acakpo mouillait sérieusement de maillot pour le candidat Patrice Talon, l'Honorable Degbey évoluait masquer et n'avait visiblement pas de candidat. A propos du jeu un peu flou dans le temps, on en sait un peu plus aujourd'hui. Des indiscrétions en lèvent un coin de voile. Elles font état de ce que ce monsieur aurait soutenu le candidat Ajavon Sébastien et aurait battu campagne pour lui clandestinement. Il est expliqué qu'il était obligé d'être discret parce que sa femme de la famille Talon, aurait pris fait et cause pour son parenté aussi en lice pour la conquête du fauteuil présidentiel.
Le fait que les deux hommes n'ont pas pu s'accorder les violons autour du soutien d'une seule candidature à la présidentielle de 2016 a visiblement mis du froid dans leur relation. Des sympathisants du maire accablent le député du non respect des engagements politiques fait à la veille de la législative de 2015. Surtout, ils lui font le procès d'être resté enfermer depuis son élection et n'aurait plus pensé à eux, artisans de la victoire. Pour ceux-ci, depuis environs trois ans maintenant, L'Honorable Degbey Jocelyn, ne se serait plus porté vers la base dans l'intention de garder contact avec les électeurs et les militants, se désolent certains jeunes du sérail politique de Vincent Acakpo. A l'analyse des faits, on peut s'expliquer dès à présent que l'absence de Vincent Acakpo à la cérémonie de présentation de voeux à son titulaire, L'Honorable Degbey Jocelyn, ne serait pas un fruit du hasard surtout que le suppléant absent n'a pas dépêché quelqu'un de son conglomérat pour le représenter, à en croire nos recoupements. Pour nous, le malaise est bien présent et demeure. S'il en est ainsi, pourront-ils s'embrasser et défendre la même liste comme la dernière fois, à la législative de 2019? Ou les carottes sont déjà cuites pour que chacun vole de ses propres ailes en 2019? Certainement, les jours à venir nous élucideront.
Présentation de voeux du nouvel an à l'Honorable Degbey Kuadjo Jocelyn
Que cacherait l'absence de Vincent Codjo Acakpo, suppléant du député, à la cérémonie?


Redaction: Léonce Houessou
Date: 08-03-2018
Député de la 12ème, l'Honorable Degbey Kuadjo Jocelyn a été l'heureux d'une partie de présentation de voeux du nouvel an à Honton, arrondissement périphérique commune de Dogbo. Certains militants de l'alliance politique, l'Union fait la Nation UN et quelques sympathisants du député sont venus jusqu'à sa résidence, ce dimanche 18 février pour lui porter leur message de souhait de voeux du nouvel an. Ces voeux, se résumant à ceux d'une robuste santé, de paix et de prospérité, provenaient de divers discours ayant de facteur commun, le fond.

Images de présentation de voeux à Honton/Dogbo
Pour rappel, L'Honorable Jocelyn Degbey est vice-président du Parti Social Démocrate PSD et Trésorier Général de L'Union fait la Nation UN. Notons que ces titres ne lui ont aucunement permis de gagner facilement la législative de 2015 sans être remorqué. Disparu complètement de la scène politique en tout cas pour ce qui concerne le contact avec les militants UN de la 12ème circonscription électorale avant même la veille de la dernière législative, Jocelyn Degbey a du négocier dans le temps avec le Maire de Dogbo Vincent Codjo Acakpo. Vincent Codjo Acakpo, il faut le souligner, est loin d'être un militant UN, moins PSD jusqu'au moment nous rédigeons cet article. D'après cette négociation, Acakpo Vincent était prié à être le suppléant de Kuadjo Degbey Jocelyn dans le cadre de la députation de 2015. L'accord était souhaité dans le souci d'engranger le vote des sympathisants de Vincent Acakpo. L'union fut actée. Les fruits ont tenus la promesse des fleurs et le duo gagna la législative de 2015.
Il fallait juste vivre un an de plus pour voir le titulaire et son suppléant politiquement, l'un loin de l'autre et défendant des convictions politiques distinctes. En effet, lors des campagnes présidentielles de 2016, pendant que Vincent Acakpo mouillait sérieusement de maillot pour le candidat Patrice Talon, l'Honorable Degbey évoluait masquer et n'avait visiblement pas de candidat. A propos du jeu un peu flou dans le temps, on en sait un peu plus aujourd'hui. Des indiscrétions en lèvent un coin de voile. Elles font état de ce que ce monsieur aurait soutenu le candidat Ajavon Sébastien et aurait battu campagne pour lui clandestinement. Il est expliqué qu'il était obligé d'être discret parce que sa femme de la famille Talon, aurait pris fait et cause pour son parenté aussi en lice pour la conquête du fauteuil présidentiel.
Le fait que les deux hommes n'ont pas pu s'accorder les violons autour du soutien d'une seule candidature à la présidentielle de 2016 a visiblement mis du froid dans leur relation. Des sympathisants du maire accablent le député du non respect des engagements politiques fait à la veille de la législative de 2015. Surtout, ils lui font le procès d'être resté enfermer depuis son élection et n'aurait plus pensé à eux, artisans de la victoire. Pour ceux-ci, depuis environs trois ans maintenant, L'Honorable Degbey Jocelyn, ne se serait plus porté vers la base dans l'intention de garder contact avec les électeurs et les militants, se désolent certains jeunes du sérail politique de Vincent Acakpo. A l'analyse des faits, on peut s'expliquer dès à présent que l'absence de Vincent Acakpo à la cérémonie de présentation de voeux à son titulaire, L'Honorable Degbey Jocelyn, ne serait pas un fruit du hasard surtout que le suppléant absent n'a pas dépêché quelqu'un de son conglomérat pour le représenter, à en croire nos recoupements. Pour nous, le malaise est bien présent et demeure. S'il en est ainsi, pourront-ils s'embrasser et défendre la même liste comme la dernière fois, à la législative de 2019? Ou les carottes sont déjà cuites pour que chacun vole de ses propres ailes en 2019? Certainement, les jours à venir nous élucideront.
mardi 6 mars 2018
CHRONIQUE DU PATRIOTE: L'heureuse main tendue de Talon !
Sur le mardi 23 janvier, Talon apparaît Et donné rendez-vous aux syndicalistes. Les Secrétaires Généraux des et des syndicats de la santé et de la justice, accompagnés d'un membre de leur organe dirigeant, prendront part à la conclave du palais de la République. Talon invite les responsables syndicaux afin de passer en revue les points de revendications inscrits dans les motions de débrayage et étudier leur résolution. Ce sera également une séance de vérité entre le Président de la République et les représentants des travailleurs. Le Chef de l'Etat se mettant à l'évidence que ce sont les travailleurs qui brouillent plus la nation, décide de prendre le taureau par les cornes pour finir avec les piailleries qui ne louangent aucunement le Nouveau Départ en ce début d'année. Talon ouvre donc les négociations et monte sur son piédestal de "garant de la paix sociale".Effectivement, les syndicalistes nourrissent de vifs vacarmes et risquent de rendre très impopulaire le leader du Nouveau Départ arrivé quand même en tête avec 65 % lors de l'ultime élection présidentielle.
Talon, au lieu d'intimider et user le pouvoir du plus fort, a plutôt préféré emprunter la voie de la sagesse pour prendre langue avec les travailleurs. Talon est influencé par la vertu et compte rassurer les partenaires sociaux. Assoiffé du dialogue, Talon fait recours au règlement par la main tendue.
La thérapie Talon est bien imaginée pour apporter de l'accalmie et tenter de fragiliser la principale force de l'opposition non déclarée. Et quand Talon aura signé principalement les décrets d'application des statuts particuliers avec prise d'effet immédiate aux enseignants du primaire et du secondaire toujours trahis, résolu quelques-uns des problemes cruciaux des fonctionnaires de la santé et ceux de la justice, le mercure va indiscutablement et drastiquement descendre. Quoique le Front des trois ordres de l'enseignement ne soit invité au palais, le Chef de l'Etat devrait exciter la "commission des négociations". La finalité étant connue, il faut vite faire et signer les statuts particuliers aux enseignants, leur voeux le plus cher. La grève ne doit plus durer à l'école. Quand le Chef de l'Etat aura fini de désamorcer la crise sociale. La politique restera sur son couloir. Les travailleurs retourneront dans leur marigot. Dès cet instant la République reprendra sa vie normale. Et les services vont rouvrir grandement pour le bonheur des populations. Le pays serait davantage calme si, en plus, la ténébreuse affaire Laurent Metognon connaisse vite sa fin. Pas de preuve suffisante contre Metognon, pour que son calvaire continue par perdurer. Alors que si le Chef de l'Etat souhaite, ce futile feuilleton source de tension,
va enfin connaître son épilogue.
La rencontre de la Marina avec les secrétaires généraux et un membre de leur bureau est bien raisonnée. Talon est sur la bonne voie. La voie qui va lui cesser de se créer des labyrinthes qui l'enculent inutilement. Le leader suprême du Nouveau Départ a écouté la voie de la conscience.Talon avance pour mettre fin au tumulte du 21ème mois de son mandat pour très vite mettre le cap sur de nouveaux chantiers propulseurs de la République. Talon a du pain sur la planche et veut vite faire pour être "porté en triomphe le 06 avril 2021".
21-01-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
Sur le mardi 23 janvier, Talon apparaît Et donné rendez-vous aux syndicalistes. Les Secrétaires Généraux des et des syndicats de la santé et de la justice, accompagnés d'un membre de leur organe dirigeant, prendront part à la conclave du palais de la République. Talon invite les responsables syndicaux afin de passer en revue les points de revendications inscrits dans les motions de débrayage et étudier leur résolution. Ce sera également une séance de vérité entre le Président de la République et les représentants des travailleurs. Le Chef de l'Etat se mettant à l'évidence que ce sont les travailleurs qui brouillent plus la nation, décide de prendre le taureau par les cornes pour finir avec les piailleries qui ne louangent aucunement le Nouveau Départ en ce début d'année. Talon ouvre donc les négociations et monte sur son piédestal de "garant de la paix sociale".Effectivement, les syndicalistes nourrissent de vifs vacarmes et risquent de rendre très impopulaire le leader du Nouveau Départ arrivé quand même en tête avec 65 % lors de l'ultime élection présidentielle.
Talon, au lieu d'intimider et user le pouvoir du plus fort, a plutôt préféré emprunter la voie de la sagesse pour prendre langue avec les travailleurs. Talon est influencé par la vertu et compte rassurer les partenaires sociaux. Assoiffé du dialogue, Talon fait recours au règlement par la main tendue.
La thérapie Talon est bien imaginée pour apporter de l'accalmie et tenter de fragiliser la principale force de l'opposition non déclarée. Et quand Talon aura signé principalement les décrets d'application des statuts particuliers avec prise d'effet immédiate aux enseignants du primaire et du secondaire toujours trahis, résolu quelques-uns des problemes cruciaux des fonctionnaires de la santé et ceux de la justice, le mercure va indiscutablement et drastiquement descendre. Quoique le Front des trois ordres de l'enseignement ne soit invité au palais, le Chef de l'Etat devrait exciter la "commission des négociations". La finalité étant connue, il faut vite faire et signer les statuts particuliers aux enseignants, leur voeux le plus cher. La grève ne doit plus durer à l'école. Quand le Chef de l'Etat aura fini de désamorcer la crise sociale. La politique restera sur son couloir. Les travailleurs retourneront dans leur marigot. Dès cet instant la République reprendra sa vie normale. Et les services vont rouvrir grandement pour le bonheur des populations. Le pays serait davantage calme si, en plus, la ténébreuse affaire Laurent Metognon connaisse vite sa fin. Pas de preuve suffisante contre Metognon, pour que son calvaire continue par perdurer. Alors que si le Chef de l'Etat souhaite, ce futile feuilleton source de tension,
va enfin connaître son épilogue.
La rencontre de la Marina avec les secrétaires généraux et un membre de leur bureau est bien raisonnée. Talon est sur la bonne voie. La voie qui va lui cesser de se créer des labyrinthes qui l'enculent inutilement. Le leader suprême du Nouveau Départ a écouté la voie de la conscience.Talon avance pour mettre fin au tumulte du 21ème mois de son mandat pour très vite mettre le cap sur de nouveaux chantiers propulseurs de la République. Talon a du pain sur la planche et veut vite faire pour être "porté en triomphe le 06 avril 2021".
21-01-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
CHRONIQUE DU PATRIOTE: Vive la Cour Holo!
Dans la fièvre de la convulsion bruyante qui met de coup de frein sur la vie normale du pays, Holo et ses pairs de la haute juridiction, tapent fort et entrent avec mérite dans l'histoire de la République. La Cour Holo devient une légende pacifiste. La loi sur le retrait du droit de grève de certains fonctionnaires de l'Etat, n'a pas prospéré. Et Talon attendra ad vitam æternam pour la promulgation de la loi fauteuse de troubles. Le désir d'arracher les crocs aux agents de santé, de Justice et de Sécurité publique pour les démolir, restera toute une fantasme. Holo moralise Talon. La Cour déboute la bande de députés commerçants et impliqués jusqu'aux os dans des malversations et autres scandales abjects. La Cour arrête que le pouvoir législatif n'a pas compétence à supprimer le droit de grève. Le fait devra faire obligatoirement objet de révision constitutionnelle. Il faut avoir de la sagesse pour assommer ce coup de maître. Mon petit, ces lois non conformes à la constitution ne te feront pas porter en triomphe, assure Holo à travers la désapprobation. La soirée de ce jeudi 18 janvier délibère tout un peuple confiné dans l'émoi et qui attendait un seigneur. Sans être anges dans la voûte céleste, Holo et pairs ont entendu la voix de Dieu, la voix du peuple. Ce peuple naïf qui élit ses dirigeants bonnement mais remercier en monnaie de singe. Plusieurs à la quête de la couronne, font l'âne pour avoir le foin alors qu'ils sont des lions déguisés en agneaux. Les deux dernières chroniques du "patriote" taillées sur mesure, ont vulgarisé la dangerosité de la loi votée qui alimente contestations au sein de l'opinion et a suscité la levée de boucliers des travailleurs. Et la Cour gardienne de la loi fondamentale donne la preuve de la nocuité à satiété. Avant tout, les prises de position non ridicules du chroniqueur ont alarmé et donné écho à l'indécence d'une loi cynique. Une loi vectrice de troubles. Heureusement que le professeur Holo Théodore, président de la Cour Constitutionnelle, veillait aux grains et a apporté la thérapie adéquate. Et de coeur gondolé d'allégresse, le peuple matérialise sa satisfaction; comme si l'arrêt de la cour constitutionnelle était une scie en acier qui venait de briser les menottes qui lui liaient les pieds et les mains ensemble. La joie transparaît sur les réseaux sociaux. Les estaminets et cabarets en ont bien témoignage. Et maintenant, les ténèbres ont laissé place à la lumière. La panique est noyée sinon monnayée en soufflement. Les travailleurs dans l'oeil de la loi scélérate peuvent frotter les mains.La tension sociale descend d'un cran. L'accalmie qu'il fallait, est apportée. Le vivant Holo égraine royalement ses derniers mois à la Cour et se refuse l'embrasement du pays dans le cours de son mandat. Yayi couci-couci a évité l'extrême et a sauvé son honneur en ne dégradant pas profondément l'image du pays. Que Holo reste imperturbable jusqu'à passer le témoin. Yayi disait en fin de son ultime quinquennat:《je vous laisse la République》et est sorti par la grande porte, en définitive. Holo, sous peu, laissera aussi le pays à Talon et acolytes. Quitte à eux d'en faire ce qu'ils veulent sans pour autant oublier que "le peuple béninois est attaché à sa démocratie". A Holo, la République est reconnaissante. Pour qui veut être porté en triomphe, il doit rester coller aux profondes aspirations du peuple comme Holo sur le coup.
Vive Holo.
19-01-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
Dans la fièvre de la convulsion bruyante qui met de coup de frein sur la vie normale du pays, Holo et ses pairs de la haute juridiction, tapent fort et entrent avec mérite dans l'histoire de la République. La Cour Holo devient une légende pacifiste. La loi sur le retrait du droit de grève de certains fonctionnaires de l'Etat, n'a pas prospéré. Et Talon attendra ad vitam æternam pour la promulgation de la loi fauteuse de troubles. Le désir d'arracher les crocs aux agents de santé, de Justice et de Sécurité publique pour les démolir, restera toute une fantasme. Holo moralise Talon. La Cour déboute la bande de députés commerçants et impliqués jusqu'aux os dans des malversations et autres scandales abjects. La Cour arrête que le pouvoir législatif n'a pas compétence à supprimer le droit de grève. Le fait devra faire obligatoirement objet de révision constitutionnelle. Il faut avoir de la sagesse pour assommer ce coup de maître. Mon petit, ces lois non conformes à la constitution ne te feront pas porter en triomphe, assure Holo à travers la désapprobation. La soirée de ce jeudi 18 janvier délibère tout un peuple confiné dans l'émoi et qui attendait un seigneur. Sans être anges dans la voûte céleste, Holo et pairs ont entendu la voix de Dieu, la voix du peuple. Ce peuple naïf qui élit ses dirigeants bonnement mais remercier en monnaie de singe. Plusieurs à la quête de la couronne, font l'âne pour avoir le foin alors qu'ils sont des lions déguisés en agneaux. Les deux dernières chroniques du "patriote" taillées sur mesure, ont vulgarisé la dangerosité de la loi votée qui alimente contestations au sein de l'opinion et a suscité la levée de boucliers des travailleurs. Et la Cour gardienne de la loi fondamentale donne la preuve de la nocuité à satiété. Avant tout, les prises de position non ridicules du chroniqueur ont alarmé et donné écho à l'indécence d'une loi cynique. Une loi vectrice de troubles. Heureusement que le professeur Holo Théodore, président de la Cour Constitutionnelle, veillait aux grains et a apporté la thérapie adéquate. Et de coeur gondolé d'allégresse, le peuple matérialise sa satisfaction; comme si l'arrêt de la cour constitutionnelle était une scie en acier qui venait de briser les menottes qui lui liaient les pieds et les mains ensemble. La joie transparaît sur les réseaux sociaux. Les estaminets et cabarets en ont bien témoignage. Et maintenant, les ténèbres ont laissé place à la lumière. La panique est noyée sinon monnayée en soufflement. Les travailleurs dans l'oeil de la loi scélérate peuvent frotter les mains.La tension sociale descend d'un cran. L'accalmie qu'il fallait, est apportée. Le vivant Holo égraine royalement ses derniers mois à la Cour et se refuse l'embrasement du pays dans le cours de son mandat. Yayi couci-couci a évité l'extrême et a sauvé son honneur en ne dégradant pas profondément l'image du pays. Que Holo reste imperturbable jusqu'à passer le témoin. Yayi disait en fin de son ultime quinquennat:《je vous laisse la République》et est sorti par la grande porte, en définitive. Holo, sous peu, laissera aussi le pays à Talon et acolytes. Quitte à eux d'en faire ce qu'ils veulent sans pour autant oublier que "le peuple béninois est attaché à sa démocratie". A Holo, la République est reconnaissante. Pour qui veut être porté en triomphe, il doit rester coller aux profondes aspirations du peuple comme Holo sur le coup.
Vive Holo.
19-01-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
CHRONIQUE DU PATRIOTE: Holo à la rescousse!
Le début d'année est brouillé. Le Bénin est agité au gré du vent de la fronde sociale. Gouvernement, parlement et travailleurs sont à couteau tiré. La loi supprimant le droit de grève aux agents de la santé et de la justice, sème un charivari assourdissant dans le pays du nouvel homme fort du 06 avril après Thomas Boni Yayi. La volonté du gouvernement d'extraire le venin aux travailleurs de la santé et de la justice, volonté à laquelle la majorité des députés et proches du Président Talon donne onction, sonne mal dans les timpants des syndicalistes. Et de facto, la réaction des victimes, des centrales et confédération syndicales du pays ne se fait pas attendre. C'est par une riposte sanglante sans merci qu'et travailleurs et politiques de l'opposition prennent au sandwich le gouvernement dit de la Rupture. Le recul démocratique est remué pour expliquer l'attaque de deux pieds. Et pourtant les dirigeants d'aujourd'hui comprennent mieux que quiconque que "le Bénin est attaché à sa démocratie". Les béninois portent haut le flambeau de la démocratie et hissent sa voile jusqu'à la cime du mât. Pas de place donc aux lois scélérates ni aux habitudes de l'autocrate César. Il faut les enrayer à tout prix, se convainquent les "protestants". Les forces de l'opposition et les travailleurs décrètent le "salut commun".
Pendant que certains fonctionnaires se mettent en ordre de bataille, d'autres ripostent vivement. Le 16 janvier est la date de prise d'effet de plusieurs motions de grève de protestation contre la loi sujet de la grogne. Et la République tourne au ralenti. La bombe fabriquée par le gouvernement du Nouveau Départ est déclenchée par le parlement. Il ne pouvait en être autrement si l'on se rappelle que Talon tient plusieurs députés du bloc dit "Bloc de la Majorité Parlementaire dans l'étau du pardon des scandales. Jusqu'à la fin de la 7 ème législature, le Président de la République aura à commander des députés godillots qui n'ont que leur sort dans sa main. L'institution de contre-pouvoir est dénaturée. L'onomatopée sur le train commente l'amour entre l'exécutif et le parlement.Et au piinh du gouvernement doit s'accorder l'inévitable pannh du parlement.
La loi controversée est dans le circuit formelle. De la présidence, elle a transité par l'Assemblée Nationale avant d'échouer à la cour constitutionnelle. Cette dernière est l'ultime étape à franchir pour prospérer. A cette étape, le Président de la République n'a plus prérogative à agir soit-il Patrice Talon "Agbonnon". A voir l'estocade sans pitié qu'entraîne la loi, au Nouveau Départ, le Chef de l'Etat contraint, se proposerait de retirer la loi si seulement cela était encore possible. La cour est sollicitée pour sonner le glas au tapage vivant qui secoue la République. Non à la suppression du droit de grève aux agents civils sinon il ne restera que la cendre de notre "Laboratoire de la Démocratie en Afrique".Oui; Holo à la rescousse. Ce serait de service rendu au pouvoir de Talon tiré à boulets rouges depuis un certain temps. Sauf improbable hasard, la non conformité de la loi portant retrait du droit de grève à certaines corporations de la fonction publique, ne va plus tarder à être prononcée. Les béninois attendent impatiemment la fumée blanche qui apportera indiscutablement l'apaisement.
14-01-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
Le début d'année est brouillé. Le Bénin est agité au gré du vent de la fronde sociale. Gouvernement, parlement et travailleurs sont à couteau tiré. La loi supprimant le droit de grève aux agents de la santé et de la justice, sème un charivari assourdissant dans le pays du nouvel homme fort du 06 avril après Thomas Boni Yayi. La volonté du gouvernement d'extraire le venin aux travailleurs de la santé et de la justice, volonté à laquelle la majorité des députés et proches du Président Talon donne onction, sonne mal dans les timpants des syndicalistes. Et de facto, la réaction des victimes, des centrales et confédération syndicales du pays ne se fait pas attendre. C'est par une riposte sanglante sans merci qu'et travailleurs et politiques de l'opposition prennent au sandwich le gouvernement dit de la Rupture. Le recul démocratique est remué pour expliquer l'attaque de deux pieds. Et pourtant les dirigeants d'aujourd'hui comprennent mieux que quiconque que "le Bénin est attaché à sa démocratie". Les béninois portent haut le flambeau de la démocratie et hissent sa voile jusqu'à la cime du mât. Pas de place donc aux lois scélérates ni aux habitudes de l'autocrate César. Il faut les enrayer à tout prix, se convainquent les "protestants". Les forces de l'opposition et les travailleurs décrètent le "salut commun".
Pendant que certains fonctionnaires se mettent en ordre de bataille, d'autres ripostent vivement. Le 16 janvier est la date de prise d'effet de plusieurs motions de grève de protestation contre la loi sujet de la grogne. Et la République tourne au ralenti. La bombe fabriquée par le gouvernement du Nouveau Départ est déclenchée par le parlement. Il ne pouvait en être autrement si l'on se rappelle que Talon tient plusieurs députés du bloc dit "Bloc de la Majorité Parlementaire dans l'étau du pardon des scandales. Jusqu'à la fin de la 7 ème législature, le Président de la République aura à commander des députés godillots qui n'ont que leur sort dans sa main. L'institution de contre-pouvoir est dénaturée. L'onomatopée sur le train commente l'amour entre l'exécutif et le parlement.Et au piinh du gouvernement doit s'accorder l'inévitable pannh du parlement.
La loi controversée est dans le circuit formelle. De la présidence, elle a transité par l'Assemblée Nationale avant d'échouer à la cour constitutionnelle. Cette dernière est l'ultime étape à franchir pour prospérer. A cette étape, le Président de la République n'a plus prérogative à agir soit-il Patrice Talon "Agbonnon". A voir l'estocade sans pitié qu'entraîne la loi, au Nouveau Départ, le Chef de l'Etat contraint, se proposerait de retirer la loi si seulement cela était encore possible. La cour est sollicitée pour sonner le glas au tapage vivant qui secoue la République. Non à la suppression du droit de grève aux agents civils sinon il ne restera que la cendre de notre "Laboratoire de la Démocratie en Afrique".Oui; Holo à la rescousse. Ce serait de service rendu au pouvoir de Talon tiré à boulets rouges depuis un certain temps. Sauf improbable hasard, la non conformité de la loi portant retrait du droit de grève à certaines corporations de la fonction publique, ne va plus tarder à être prononcée. Les béninois attendent impatiemment la fumée blanche qui apportera indiscutablement l'apaisement.
14-01-2018, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
CHRONIQUE DU PATRIOTE: Holo le sauveteur?
A cette étape de la gouvernance, Talon est mis à rude épreuve des nerfs. Le compétiteur-né est face à une nouvelle énigme de son existence. Celui qui, quand même, a gagné ses procès contre le Bénin, contre Boni Yayi alors chef d'Etat; qui terrassa même le candidat du Bénin Gagnant, Lionel Zinsou pour qui le président sortant Boni Yayi a battu campagne. C'est dire que la gestion des hommes est toute une autre paire de manches dans un pays démocratique. Plus qu'un secret de polichinelle, après 20 mois de gouvernance, Talon fait face à une redoutable adversité. La gestion du successeur de Boni Yayi à la Marina est controversée. Les marches sans cesse et les mouchardages dans la presse de certaines "Forces pour le Sursaut Patriotique" ancrées dans l'opposition, n'emoussent guère les ardeurs de l'ex homme d'affaires muté dans la politique. C'est plutôt la fronde sociale qui s'en va arrêter Talon. Les syndicats de certaines corporations de fonctionnaires d'Etat, en effet, promettent l'enfer au président de la République à travers la paralysie de l'administration publique par le refus de travailler. Et pour joindre l'acte à la parole, déjà,les magistrats en premier, mettent en application leur menace. Les cours et tribunaux sont fermés 5 jours sur 5 d'emblée sans service minimum. La santé rentre dans la danse du débrayage dans la semaine du 15 janvier. Les enseignants tournent les boutons pour les derniers réglages avant de lancer l'assaut des grèves. Les étudiants pactisent avec les syndicats et veulent collaborer par des manifestations de protestations.Une dynamique anormale bouge la République. C'est une loi votée qui a mis de l'huile sur le feu et ça glose dans le pays. La loi au coeur de la polémique est taxée d'antidémocratique et liberticide. On fait arrêter la République pour de futilité. Le Bénin n'est pas à recréer. D'ailleurs, pas de nouvelles lois pour actionner la dynamique de l'émergence de la Nation. Le Bénin n'a pas un problème de lois dira l'autre. A travers la loi initiée par le gouvernement, plusieurs béninois lisent la liquidation des libertés d'association pour revendiquer des intérêts corporatistes. Talon jouissant d'une majorité confortable au parlement, le vote de la loi passe comme une lettre à la poste.Talon attend donc pour promulguer le texte pour son application. La prise de décret de promulgation de la loi ne sera jamais possible sans l'étude de constitutionnalité de cette dernière. C'est ainsi que tous les regards sont tournés vers les sept sages de la cour constitutionnelle, outillés. La loi portant retrait de droit de grève aux agents de la santé et de la justice votée ce jeudi 28 décembre, est-elle conforme à la Constitution du 11 décembre 1990? Seuls Holo et ses pairs sont habiletés à répondre. Holo et les siens sont sur le point de rendre un verdict historique, qui, pour délivrer tout un peuple et amener de l'accalmie. La Cour est attendue pour dissiper les nuées qui planent ces derniers temps au dessus de la nation. La Cour en pompier est invitée à apporter de l'eau fraîche pour descendre la température de l'atmosphère sociale. La non conformité de cette loi est espérée pour être prononcée pour desserrer la tension sociale et descendre le mercure qui galope en crescendo. Les services en n'ont besoin pour s'ouvrir grandement à nouveau. Holo est expressément attendu pour rentrer catégoriquement dans l'histoire par ce coup de maître.
10-01-2018,Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
A cette étape de la gouvernance, Talon est mis à rude épreuve des nerfs. Le compétiteur-né est face à une nouvelle énigme de son existence. Celui qui, quand même, a gagné ses procès contre le Bénin, contre Boni Yayi alors chef d'Etat; qui terrassa même le candidat du Bénin Gagnant, Lionel Zinsou pour qui le président sortant Boni Yayi a battu campagne. C'est dire que la gestion des hommes est toute une autre paire de manches dans un pays démocratique. Plus qu'un secret de polichinelle, après 20 mois de gouvernance, Talon fait face à une redoutable adversité. La gestion du successeur de Boni Yayi à la Marina est controversée. Les marches sans cesse et les mouchardages dans la presse de certaines "Forces pour le Sursaut Patriotique" ancrées dans l'opposition, n'emoussent guère les ardeurs de l'ex homme d'affaires muté dans la politique. C'est plutôt la fronde sociale qui s'en va arrêter Talon. Les syndicats de certaines corporations de fonctionnaires d'Etat, en effet, promettent l'enfer au président de la République à travers la paralysie de l'administration publique par le refus de travailler. Et pour joindre l'acte à la parole, déjà,les magistrats en premier, mettent en application leur menace. Les cours et tribunaux sont fermés 5 jours sur 5 d'emblée sans service minimum. La santé rentre dans la danse du débrayage dans la semaine du 15 janvier. Les enseignants tournent les boutons pour les derniers réglages avant de lancer l'assaut des grèves. Les étudiants pactisent avec les syndicats et veulent collaborer par des manifestations de protestations.Une dynamique anormale bouge la République. C'est une loi votée qui a mis de l'huile sur le feu et ça glose dans le pays. La loi au coeur de la polémique est taxée d'antidémocratique et liberticide. On fait arrêter la République pour de futilité. Le Bénin n'est pas à recréer. D'ailleurs, pas de nouvelles lois pour actionner la dynamique de l'émergence de la Nation. Le Bénin n'a pas un problème de lois dira l'autre. A travers la loi initiée par le gouvernement, plusieurs béninois lisent la liquidation des libertés d'association pour revendiquer des intérêts corporatistes. Talon jouissant d'une majorité confortable au parlement, le vote de la loi passe comme une lettre à la poste.Talon attend donc pour promulguer le texte pour son application. La prise de décret de promulgation de la loi ne sera jamais possible sans l'étude de constitutionnalité de cette dernière. C'est ainsi que tous les regards sont tournés vers les sept sages de la cour constitutionnelle, outillés. La loi portant retrait de droit de grève aux agents de la santé et de la justice votée ce jeudi 28 décembre, est-elle conforme à la Constitution du 11 décembre 1990? Seuls Holo et ses pairs sont habiletés à répondre. Holo et les siens sont sur le point de rendre un verdict historique, qui, pour délivrer tout un peuple et amener de l'accalmie. La Cour est attendue pour dissiper les nuées qui planent ces derniers temps au dessus de la nation. La Cour en pompier est invitée à apporter de l'eau fraîche pour descendre la température de l'atmosphère sociale. La non conformité de cette loi est espérée pour être prononcée pour desserrer la tension sociale et descendre le mercure qui galope en crescendo. Les services en n'ont besoin pour s'ouvrir grandement à nouveau. Holo est expressément attendu pour rentrer catégoriquement dans l'histoire par ce coup de maître.
10-01-2018,Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
CHRONIQUE DU PATRIOTE: L'alerte républicaine !
Au Bénin où règne le richissime, ex homme d'affaires Patrice Talon converti en politique, la démocratie chute et vient au mi-mât. Le leader charismatique du Nouveau Départ qui a pris le pouvoir il y a environ deux dizaines de mois, embrouille les cartes et saccage le pays de droit. De mieux en mieux le nouveau régime se laisse découvrir. l'arbitraire et l'imposition du courant de pensée unique dominent une gouvernance clanique avec une lutte sélective contre la corruption. Les bases d'une démocrature bon teint se jettent pour ainsi rompre avec la démocratie dont Nicéphore Dieu-donné Soglo, Mathieu Kérékou et Boni Yayi ont été garants. Et les signaux de la mal gouvernance virent à l'orange et sonnent le tocsin. Les radiations des fonctionnaires régulièrement recrutés, jettent de discrédit sur le Nouveau régime. La ruse, la rage et la sounoiserie baignent la gestion de Talon. Une gouvernance hypothéquée par la dynamique révolue et archaïque de l'acharnement politique. Soglo fils est révoqué illicitement de la tête de la municipalité de Cotonou. Laurent Metognon qui ne se reprochait rien et s'est rendu lui-même à la justice, se trouve pitoyablement derrière les barreaux dans une affaire sans la moindre preuve de corruption pour laquelle il est inculpé. Des folies des grandeurs dans le dossier Atao. On se rappelle de ce montage de conteneur drogué comme si c'était hier. Et bis repetita les hérésies de l'escouade rupturienne se dénombrent. Le régime donne la prime à l'imposture et fait la promotion de condamné qui subitement se découvre les talents de moralisateur zélé dans le Littoral. Toboula en fait trop à présent.
Le Bénin subit une triste métamorphose. Le talonnisme pris au départ pour une panacée devient un véritable bourreau pour le peuple et ne garantit pas une chute honorable. Le projet de loi portant suppression de droit de grève des agents de santé et de la justice du gouvernement auquel les députés ont déjà donné carte blanche,vient rallonger sinistrement le chapelet de dérives sous le Nouveau Départ. Le projet de société du candidat Talon, moins le fameux Pag approuvé de la majorité des béninois ne contient cette suppression. D'où sort cette dernière? Le talonnisme est-ce la gouvernance par l'improvisation? Ce signal fort donné depuis ce vendredi 29 décembre 2017 doit réveiller tous les faiseurs d'opinions où qu'ils se trouvent, et mouvanciers et opposants. L'alerte vient pour dire qu'on joue sur la raide avec le pays. La république est en danger et le modèle démocratique hérité du yayisme et pourtant décrié entre-temps, replonge dans la souffrance. Le coma imminent est certain si rien n'est fait. Le Bénin commence par subir une sulfureuse métamorphose inimaginable. Le séisme politique dont les jalons se posent déjà, n'aura pas lieu car, heureusement, tous les faiseurs d’opinions non enfoirés sans plus languir sortiront de leur gong pour arrêter la descente aux enfers vers lesquels tend le pays. La confiscation des droits des citoyens commence par être réalité au Bénin, moi qui en doutais et jugeais ceux qui le disaient un peu plus tôt de plaisantins. Et à cette allure, le rêve d'être porté en triomphe au soir du quinquennat sera converti en une folle hallucination béninoise qui aura fait date et marquée l'espace. L’heure est grave. Que tous ceux qui peuvent quelque chose, sauve la République. La liberté n'a pas de prix. Sauvons-la quoique le chômage continue de drainer une foule impressionnante de jeunes sur son boulevard. Au moment trois repas journaliers et se soigner continuent d'être de gros défis à surmonter même à l'ère du Nouveau Départ.
Talon tenant les députés par les divers cadavres qu'ils ont dans leur placard, ces derniers donnent onction aux lois liberticides et antidémocratiques parfois contre leur gré. La Cour Constitutionnelle dont les décisions sont sans recours, est diligemment sollicitée pour mettre de coup de frein sur cette gestion par passion de la République en cassant la dernière loi liberticide en date. Tout en l'espérant, la pression indiscutable et justifiée des travailleurs ne tarderait à monter en flèche les jours à venir. On n'en était pas là pour que Yayi soit régurgité. Que les opportunistes conseillers assoiffés du pouvoir n'enlisent pas Talon dans le pétrin.
29-12-2017, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
Au Bénin où règne le richissime, ex homme d'affaires Patrice Talon converti en politique, la démocratie chute et vient au mi-mât. Le leader charismatique du Nouveau Départ qui a pris le pouvoir il y a environ deux dizaines de mois, embrouille les cartes et saccage le pays de droit. De mieux en mieux le nouveau régime se laisse découvrir. l'arbitraire et l'imposition du courant de pensée unique dominent une gouvernance clanique avec une lutte sélective contre la corruption. Les bases d'une démocrature bon teint se jettent pour ainsi rompre avec la démocratie dont Nicéphore Dieu-donné Soglo, Mathieu Kérékou et Boni Yayi ont été garants. Et les signaux de la mal gouvernance virent à l'orange et sonnent le tocsin. Les radiations des fonctionnaires régulièrement recrutés, jettent de discrédit sur le Nouveau régime. La ruse, la rage et la sounoiserie baignent la gestion de Talon. Une gouvernance hypothéquée par la dynamique révolue et archaïque de l'acharnement politique. Soglo fils est révoqué illicitement de la tête de la municipalité de Cotonou. Laurent Metognon qui ne se reprochait rien et s'est rendu lui-même à la justice, se trouve pitoyablement derrière les barreaux dans une affaire sans la moindre preuve de corruption pour laquelle il est inculpé. Des folies des grandeurs dans le dossier Atao. On se rappelle de ce montage de conteneur drogué comme si c'était hier. Et bis repetita les hérésies de l'escouade rupturienne se dénombrent. Le régime donne la prime à l'imposture et fait la promotion de condamné qui subitement se découvre les talents de moralisateur zélé dans le Littoral. Toboula en fait trop à présent.
Le Bénin subit une triste métamorphose. Le talonnisme pris au départ pour une panacée devient un véritable bourreau pour le peuple et ne garantit pas une chute honorable. Le projet de loi portant suppression de droit de grève des agents de santé et de la justice du gouvernement auquel les députés ont déjà donné carte blanche,vient rallonger sinistrement le chapelet de dérives sous le Nouveau Départ. Le projet de société du candidat Talon, moins le fameux Pag approuvé de la majorité des béninois ne contient cette suppression. D'où sort cette dernière? Le talonnisme est-ce la gouvernance par l'improvisation? Ce signal fort donné depuis ce vendredi 29 décembre 2017 doit réveiller tous les faiseurs d'opinions où qu'ils se trouvent, et mouvanciers et opposants. L'alerte vient pour dire qu'on joue sur la raide avec le pays. La république est en danger et le modèle démocratique hérité du yayisme et pourtant décrié entre-temps, replonge dans la souffrance. Le coma imminent est certain si rien n'est fait. Le Bénin commence par subir une sulfureuse métamorphose inimaginable. Le séisme politique dont les jalons se posent déjà, n'aura pas lieu car, heureusement, tous les faiseurs d’opinions non enfoirés sans plus languir sortiront de leur gong pour arrêter la descente aux enfers vers lesquels tend le pays. La confiscation des droits des citoyens commence par être réalité au Bénin, moi qui en doutais et jugeais ceux qui le disaient un peu plus tôt de plaisantins. Et à cette allure, le rêve d'être porté en triomphe au soir du quinquennat sera converti en une folle hallucination béninoise qui aura fait date et marquée l'espace. L’heure est grave. Que tous ceux qui peuvent quelque chose, sauve la République. La liberté n'a pas de prix. Sauvons-la quoique le chômage continue de drainer une foule impressionnante de jeunes sur son boulevard. Au moment trois repas journaliers et se soigner continuent d'être de gros défis à surmonter même à l'ère du Nouveau Départ.
Talon tenant les députés par les divers cadavres qu'ils ont dans leur placard, ces derniers donnent onction aux lois liberticides et antidémocratiques parfois contre leur gré. La Cour Constitutionnelle dont les décisions sont sans recours, est diligemment sollicitée pour mettre de coup de frein sur cette gestion par passion de la République en cassant la dernière loi liberticide en date. Tout en l'espérant, la pression indiscutable et justifiée des travailleurs ne tarderait à monter en flèche les jours à venir. On n'en était pas là pour que Yayi soit régurgité. Que les opportunistes conseillers assoiffés du pouvoir n'enlisent pas Talon dans le pétrin.
29-12-2017, Léonce Houessou, mon opinion par la plume.
Sabotage des actions de décrispation de la crise sociale du Président béninois Patrice Talon
Le préfet du Zou met de l'huile sur le feu par une note de service belliqueuse
Firmin A. KOUTON, Préfet du département du Zou/Bénin
Rédaction: Léonce Houesou
Date: 07-03-2018
Alors que le Président de la République est entrain de poser les pions pour le dégel de la situation sociale tendue dans laquelle se trouve le Bénin, ceci à travers des incessantes assises de négociations avec les centrales et confédérations syndicales, le préfet du Zou, Kouton A. Firmin prend une note de service le lundi 05 mars référencée: No 12/027/PDZ/SG/SA pour interdire les Assemblées Générales des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire dans les établissements scolaires de sa zone de compétence. Pour rappel, ces enseignants en mouvement de protestation depuis environ un mois maintenant, se concertent souvent en Assemblée Générale pour peaufiner des actions à mener dans le but de trouver satisfaction à leurs multiples revendications. Depuis mi-janvier, il faut (re)préciser que ces enseignants béninois réclament principalement la prise d'effet de leurs statuts particuliers.
Le hic est qu'à travers la note de service portant interdiction des assemblées générales dans l'enceinte des établissements scolaires dûment signée, l'autorité préfectorale menace les enseignants de dispersion et d'interpellation par la Police Républicaine au cas où ces derniers s'entêteraient à tenir leurs AG dans les écoles primaires et collèges d'enseignement situés dans le périmètre du département du Zou. Les instructions ont été données déjà aux responsables de la Police Républicaine, rappelle-t-elle, ferme. Aussi curieuse que puisse paraître cette note, elle donne l'impression d'un affront déclaré aux enseignants.
Si au moment où les travailleurs du pays dénoncent la violation des libertés démocratiques et syndicales, ces genres de réglementations interviennent, en effet, dans le feu des dénonciations, cela corrobore à plus d'un titre les récriminations des travailleurs surtout des enseignants qui ne décolèrent pas au motif de ce qu'ils désignent par la privation des libertés démocratiques et syndicales puis aussi le refus du gouvernement de la prise des arrêtés devant rendre opérationnel le décret portant statuts particuliers du personnel enseignant de la maternelle, du primaire et du secondaire entériné et signé à leur profit en 2015 par le gouvernement de l'ancien Président Thomas Boni Yayi.
Afin que l'opinion publique ne se convainque pas d'un sabotage des actions d'apaisement de la tension sociale engagées par le Président de la République Patrice Talon, Firmin Kouton devrait abroger sa note de service malvenue et à la limite farfelue que ne sauraient même digérer les éducateurs. L'agissement préfectoral sonne loin d'un acte d'apaisement. Prions que les enseignants fâchés ne retournent pas leurs armes contre ce préfet pas loin d'un martial dont le Président Talon risquerait de regretter la nomination.
Le préfet du Zou met de l'huile sur le feu par une note de service belliqueuse
Firmin A. KOUTON, Préfet du département du Zou/Bénin
Rédaction: Léonce Houesou
Date: 07-03-2018
Alors que le Président de la République est entrain de poser les pions pour le dégel de la situation sociale tendue dans laquelle se trouve le Bénin, ceci à travers des incessantes assises de négociations avec les centrales et confédérations syndicales, le préfet du Zou, Kouton A. Firmin prend une note de service le lundi 05 mars référencée: No 12/027/PDZ/SG/SA pour interdire les Assemblées Générales des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire dans les établissements scolaires de sa zone de compétence. Pour rappel, ces enseignants en mouvement de protestation depuis environ un mois maintenant, se concertent souvent en Assemblée Générale pour peaufiner des actions à mener dans le but de trouver satisfaction à leurs multiples revendications. Depuis mi-janvier, il faut (re)préciser que ces enseignants béninois réclament principalement la prise d'effet de leurs statuts particuliers.
Le hic est qu'à travers la note de service portant interdiction des assemblées générales dans l'enceinte des établissements scolaires dûment signée, l'autorité préfectorale menace les enseignants de dispersion et d'interpellation par la Police Républicaine au cas où ces derniers s'entêteraient à tenir leurs AG dans les écoles primaires et collèges d'enseignement situés dans le périmètre du département du Zou. Les instructions ont été données déjà aux responsables de la Police Républicaine, rappelle-t-elle, ferme. Aussi curieuse que puisse paraître cette note, elle donne l'impression d'un affront déclaré aux enseignants.
Si au moment où les travailleurs du pays dénoncent la violation des libertés démocratiques et syndicales, ces genres de réglementations interviennent, en effet, dans le feu des dénonciations, cela corrobore à plus d'un titre les récriminations des travailleurs surtout des enseignants qui ne décolèrent pas au motif de ce qu'ils désignent par la privation des libertés démocratiques et syndicales puis aussi le refus du gouvernement de la prise des arrêtés devant rendre opérationnel le décret portant statuts particuliers du personnel enseignant de la maternelle, du primaire et du secondaire entériné et signé à leur profit en 2015 par le gouvernement de l'ancien Président Thomas Boni Yayi.
Afin que l'opinion publique ne se convainque pas d'un sabotage des actions d'apaisement de la tension sociale engagées par le Président de la République Patrice Talon, Firmin Kouton devrait abroger sa note de service malvenue et à la limite farfelue que ne sauraient même digérer les éducateurs. L'agissement préfectoral sonne loin d'un acte d'apaisement. Prions que les enseignants fâchés ne retournent pas leurs armes contre ce préfet pas loin d'un martial dont le Président Talon risquerait de regretter la nomination.
vendredi 2 mars 2018
Politique au Bénin: Mécontentement dans le rang des sympathisants du Président Talon
Le chef de l'Etat béninois retourne plusieurs de ses sympathisants de la fonction publique contre lui
(La législative de 2019 s'annonce chaotique pour la majorité présidentielle)
Patrice Talon, Président de la République béninoise
Peut-on diriger un État, un poste politique par excellence, sans une moyenne popularité? C'est à cet exercice que s'adonne le président de la République du Bénin. Il prend des mesures impopulaires qui rendent la vie dure à bon nombre de ses électeurs de 2016. En effet, le refus de rendre operationnels les statuts particuliers à une certaine catégorie d'enseignants à travers la prise des arrêtés d'application du décret signé en 2015 par son prédécesseur Boni Yayi et les sanctions punitives infligées aux agents grévistes de la fonction publique qui ne réclament que leurs droits, sont des preuves tangibles à suffisance de ce massacre. Il est souhaité que le Président change le paradigme de sa politique réformatrice afin que la législative de 2019 ne lui assomme un coup dur.
Rédaction: Léonce Houessou
Date: 02-03-2018
Des agents de la santé, des magistrats, des enseignants... ont oeuvré à l'avènement de patrice Talon au pouvoir
Au deuxième tour de la présidentielle de 2016, 65% des électeurs ont crédibilisé le candidat du "Nouveau Départ". C'est ainsi que Patrice Talon dépasse le Franco-Béninois, Lionel Zinsou, lui candidat du "Bénin Gagnant"et sera installé à la Marina en remplacement de Boni Yayi qui venait de mettre point final à ses deux mandats constitutionnels. Les électeurs de Talon étaient issus de toutes les couches sociales, religieuses, culturelles et professionnelles. C'est dire donc que les fonctionnaires de l'Etat ont contribué eux-aussi à l'élection de Patrice Talon à la magistrature suprême du Bénin. Il ne pouvait en être autrement, si l'on sait que les partis politiques tendent leurs ramifications jusque dans l'administration publique. Dans le secteur de la santé, de la justice, de l'enseignement..., les votants de Talon y sont donc.
Des travailleurs de la fonction publique en grève sont malmenés
Il n'est plus secret pour personne que depuis le 08 janvier dernier, une fronde sociale s'empare de l'administration publique béninoise. Du moins, les agents de la santé, les magistrats et autres agents de la justice, les enseignants de la maternelle, du primaire, du secondaire et du supérieur sont en mouvement de protestation contre un certain nombre de mesures et de pratiques du gouvernement. Entre autres, on peut citer la violation des libertés démocratiques et syndicales puis le refus d'attribution de certains acquis aux travailleurs. C'est en quintessence, les revendications des fonctionnaires de l'Etat en cessation de travail. Dans cette veine de climat sociale tendue, le gouvernement vient d'exacerber la crise en procédant à des retenues sur le salaire du mois de février pour les agents grévistes. Les travailleurs parlent de la défalcation à la hauteur de 70% et plus. Dans le cas du personnel enseignant de la maternelle, du primaire, du secondaire et visiblement du supérieur, c'est carrément une confiscation de salaire. On peut l'affirmer puisque ces enseignants manquent leur récompense du mois de février, il y a plus d'une semaine déjà et le gouvernement s'abstient de communiquer autour. La défalcation controversée qu'agite le gouvernement ne saurait justifier ce retard énorme qui sème de mésentente dans les foyers. A propos des défalcations, les agents grévistes dénoncent la violation de l’article 25, alinéa 1er de la loi n°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin. Celui-ci stipule: "les grèves ayant pour motif la violation des libertés fondamentales et des droits syndicaux universellement reconnus ou le non-paiement des droits acquis par les travailleurs, ne donnent lieu à aucune réduction de salaire ou de traitement". D'autres parts, le personnel enseignant condamne la confiscation de leur salaire depuis plus d'une semaine et considère cette discrimination à limite criminelle, faite par le gouvernement comme une ferme volonté de provocation de sa part et entendent lui retourner la pièce de sa monaie les jours à venir.
Des sympathisants du Président en colère et 2019 s'annonce dramatique
Suite à ces mauvais traitements, la colère s'empare de ces travailleurs malmenés. De facto, oubliant les questions partisanes, tous les travailleurs de ces secteurs se liguent contre le patron de l'exécutif béninois et lui promettent des jours durs. Eu égard à tout ce qui précède, il n'est nullement superfétatoire d'affirmer qu'en moins de deux ans, le président Talon a réussi à retourner maints de ses électeurs contre lui. Il devrait devoir revoir sa copie du moment où les grévistes ne sont pas tous des opposants à son régime. Ses sympathisants bon teint sont bel et bien dans le lot. Le président doit vite agir pour que la législative de 2019 qui s'annonce dure, palpitante et peut-être defendue aux cardiaques, ne soit une déculottée pour les listes qu'il aura à soutenir ou recommander. Le respect des travailleurs et l'amélioration de leur condition de vie à l'instar de quelques nommés aux postes politiques qui perçoivent des salaires astronomiques, lui permettront de se racheter. Il ne lui est encore trop tard de bien faire car 2019 est bien loin. Et même mise à part les joutes électorales, un président de la République est élu pour servir en bien ses concitoyens. Ce n'est qu'assurément une partie du serment prêté.
Le chef de l'Etat béninois retourne plusieurs de ses sympathisants de la fonction publique contre lui
(La législative de 2019 s'annonce chaotique pour la majorité présidentielle)
Patrice Talon, Président de la République béninoise
Peut-on diriger un État, un poste politique par excellence, sans une moyenne popularité? C'est à cet exercice que s'adonne le président de la République du Bénin. Il prend des mesures impopulaires qui rendent la vie dure à bon nombre de ses électeurs de 2016. En effet, le refus de rendre operationnels les statuts particuliers à une certaine catégorie d'enseignants à travers la prise des arrêtés d'application du décret signé en 2015 par son prédécesseur Boni Yayi et les sanctions punitives infligées aux agents grévistes de la fonction publique qui ne réclament que leurs droits, sont des preuves tangibles à suffisance de ce massacre. Il est souhaité que le Président change le paradigme de sa politique réformatrice afin que la législative de 2019 ne lui assomme un coup dur.
Rédaction: Léonce Houessou
Date: 02-03-2018
Des agents de la santé, des magistrats, des enseignants... ont oeuvré à l'avènement de patrice Talon au pouvoir
Au deuxième tour de la présidentielle de 2016, 65% des électeurs ont crédibilisé le candidat du "Nouveau Départ". C'est ainsi que Patrice Talon dépasse le Franco-Béninois, Lionel Zinsou, lui candidat du "Bénin Gagnant"et sera installé à la Marina en remplacement de Boni Yayi qui venait de mettre point final à ses deux mandats constitutionnels. Les électeurs de Talon étaient issus de toutes les couches sociales, religieuses, culturelles et professionnelles. C'est dire donc que les fonctionnaires de l'Etat ont contribué eux-aussi à l'élection de Patrice Talon à la magistrature suprême du Bénin. Il ne pouvait en être autrement, si l'on sait que les partis politiques tendent leurs ramifications jusque dans l'administration publique. Dans le secteur de la santé, de la justice, de l'enseignement..., les votants de Talon y sont donc.
Des travailleurs de la fonction publique en grève sont malmenés
Il n'est plus secret pour personne que depuis le 08 janvier dernier, une fronde sociale s'empare de l'administration publique béninoise. Du moins, les agents de la santé, les magistrats et autres agents de la justice, les enseignants de la maternelle, du primaire, du secondaire et du supérieur sont en mouvement de protestation contre un certain nombre de mesures et de pratiques du gouvernement. Entre autres, on peut citer la violation des libertés démocratiques et syndicales puis le refus d'attribution de certains acquis aux travailleurs. C'est en quintessence, les revendications des fonctionnaires de l'Etat en cessation de travail. Dans cette veine de climat sociale tendue, le gouvernement vient d'exacerber la crise en procédant à des retenues sur le salaire du mois de février pour les agents grévistes. Les travailleurs parlent de la défalcation à la hauteur de 70% et plus. Dans le cas du personnel enseignant de la maternelle, du primaire, du secondaire et visiblement du supérieur, c'est carrément une confiscation de salaire. On peut l'affirmer puisque ces enseignants manquent leur récompense du mois de février, il y a plus d'une semaine déjà et le gouvernement s'abstient de communiquer autour. La défalcation controversée qu'agite le gouvernement ne saurait justifier ce retard énorme qui sème de mésentente dans les foyers. A propos des défalcations, les agents grévistes dénoncent la violation de l’article 25, alinéa 1er de la loi n°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin. Celui-ci stipule: "les grèves ayant pour motif la violation des libertés fondamentales et des droits syndicaux universellement reconnus ou le non-paiement des droits acquis par les travailleurs, ne donnent lieu à aucune réduction de salaire ou de traitement". D'autres parts, le personnel enseignant condamne la confiscation de leur salaire depuis plus d'une semaine et considère cette discrimination à limite criminelle, faite par le gouvernement comme une ferme volonté de provocation de sa part et entendent lui retourner la pièce de sa monaie les jours à venir.
Des sympathisants du Président en colère et 2019 s'annonce dramatique
Suite à ces mauvais traitements, la colère s'empare de ces travailleurs malmenés. De facto, oubliant les questions partisanes, tous les travailleurs de ces secteurs se liguent contre le patron de l'exécutif béninois et lui promettent des jours durs. Eu égard à tout ce qui précède, il n'est nullement superfétatoire d'affirmer qu'en moins de deux ans, le président Talon a réussi à retourner maints de ses électeurs contre lui. Il devrait devoir revoir sa copie du moment où les grévistes ne sont pas tous des opposants à son régime. Ses sympathisants bon teint sont bel et bien dans le lot. Le président doit vite agir pour que la législative de 2019 qui s'annonce dure, palpitante et peut-être defendue aux cardiaques, ne soit une déculottée pour les listes qu'il aura à soutenir ou recommander. Le respect des travailleurs et l'amélioration de leur condition de vie à l'instar de quelques nommés aux postes politiques qui perçoivent des salaires astronomiques, lui permettront de se racheter. Il ne lui est encore trop tard de bien faire car 2019 est bien loin. Et même mise à part les joutes électorales, un président de la République est élu pour servir en bien ses concitoyens. Ce n'est qu'assurément une partie du serment prêté.
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