Annoncé mort pour une troisième fois
Martin Dohou Azonhiho apporte le démenti formel et menace
29/08/2017
L'information courant les réseaux sociaux, circule de bouche à oreille dans la vie réelle: Martin Dohou Azonhiho est décédé. C'est en effet, une fausse rumeur de fabrique qui circule comme une traînée de poudre. Pour la petite histoire, le général de l'armée, ministre du dernier gouvernement de Mathieu Kérékou est à cette dernière fois, à la troisième fois où il est annoncé mort. Micro tendu à lui ce 28 août pour cette énième fois, l'intéressé n'a pas hésité avant de réagir. Martin Dohou Azonhiho, l'illustre personnalité béninoise au coeur de la polémique, n'est pas allé du dos de cuillère pour couper court à la lourde fausse rumeur l'annonçant mort. "C'est une information suffisamment fausse", rétorque le général à la retraite. Plus loin, il menace le chef d'orchestre du scénario stupide et grotesque qui serait de chez lui. Précisons que Martin Dohou Azonhiho est originaire du plateau d'Abomey. Pour Azonhiho, l'auteur portera les responsabilités de son oeuvre de nuisance, a-t-il déclaré avant que les curieux faiseurs d'opinions allés à sa rencontre n'appuient sur le bouton off de leur micro baladeur. Longue vie donc au général.
Léonce Houessou
lundi 28 août 2017
dimanche 27 août 2017
Carnet noir: Appolinaire Soglo s'est éteint
Le chantre de l'Eternel béninois hors pair, le respecté Apollinaire Soglo; celui-là qui a été auteur compositeur de plusieurs albums, a tiré sa révérence très tôt ce dimanche 27 Août matin aux environs de 4h. Le monde chrétien vient ainsi de prendre un coup dur. Prions pour le repos de son âme et que ses adorations et louanges très vivifiantes, lui ouvrent les écluses de la félicité éternelle. L'auteur de "kpata kpata", "Dedji", Séhwé to min", "Nan zéwé daga" et bien d'autres titres très inspirés, n'est plus. Salut l'artiste!
dimanche 13 août 2017
AFFAIRE LEHADY: Le Maire de Cotonou suspendu et révoqué, donne enfin de la voix
(Les premiers mots de Léhady Vinagnon Soglo au peuple béninois)
Chers compatriotes,
J’ai décidé de prendre la parole pour m’adresser à tous mes compatriotes, et au-delà, les cotonoises et cotonois qui m’ont confié un mandat d’élu municipal.
J’ai été sensible à votre attention dans cette épreuve, certes dure, mais qui a eu le mérite de nous éveiller sur les possibles abus de pouvoir.
Lorsqu’une cohorte de force armée a pris d’assaut mon domicile, vous avez été nombreux à vous lever spontanément pour agir au nom de la culture démocratique qui nous caractérise.
J’ai personnellement tenu à rendre public les réponses aux questions lors de mon audition pour deux raisons.
Parce que le gouvernement à travers le Préfet m’a refusé le droit de répondre de manière méthodique et sérieuse auxdites questions, qui du reste, ont été voulues accusatoire.
Parce que je suis débiteur de l’impérieuse obligation de ne point se laisser subsister des doutes quant aux allégations contenues dans ces questions sinueuses et qui tendaient à s’installer dans l’opinion publique, en cas de silence, comme une vérité et un aveu implicite.
Le pouvoir exécutif dispose du droit de suspendre et de révoquer tout maire mais il est aussi tenu de ne point abuser de ce droit et heureusement que nos lois permettent audit maire de pouvoir atténuer par nos juridictions les abus éventuels des pouvoirs exécutifs en la matière.
C’est donc en respect de ces droits et devoirs et convaincu de l’évidence d’une entorse aux pratiques administratives et aux dispositions de la loi que j’aie décidé d’engager une procédure contentieuse dont le premier acte imposé par nos textes est cette démarche de recours gracieux à l’égard de notre pouvoir exécutif auteur de cette procédure et décision de révocation.
Le maire ou tout chef d’un exécutif, même privé, est débiteur d’une responsabilité morale, de principe. Mais la notion de fautes lourdes fait appel à la responsabilité personnelle. C’est pour cette raison que je tiens à apporter en justice la preuve de l’exclusion de ma responsabilité personnelle au regard des incriminations mentionnées dans le questionnaire auquel il ne m’a pas été permis de répondre avec précision.
C’est ici également l’occasion de remercier mes collègues conseillers qui ne m’ont jamais retiré leur confiance par les destitutions maintes fois orchestrées. Je vous suis reconnaissant pour tous les messages de soutien mais aussi pour les diverses appréciations auxquelles je suis sensible.
Je vous remercie.
Bonne fête du 15 août
Léhady Vinangnon Soglo
(Les premiers mots de Léhady Vinagnon Soglo au peuple béninois)
Chers compatriotes,
J’ai décidé de prendre la parole pour m’adresser à tous mes compatriotes, et au-delà, les cotonoises et cotonois qui m’ont confié un mandat d’élu municipal.
J’ai été sensible à votre attention dans cette épreuve, certes dure, mais qui a eu le mérite de nous éveiller sur les possibles abus de pouvoir.
Lorsqu’une cohorte de force armée a pris d’assaut mon domicile, vous avez été nombreux à vous lever spontanément pour agir au nom de la culture démocratique qui nous caractérise.
J’ai personnellement tenu à rendre public les réponses aux questions lors de mon audition pour deux raisons.
Parce que le gouvernement à travers le Préfet m’a refusé le droit de répondre de manière méthodique et sérieuse auxdites questions, qui du reste, ont été voulues accusatoire.
Parce que je suis débiteur de l’impérieuse obligation de ne point se laisser subsister des doutes quant aux allégations contenues dans ces questions sinueuses et qui tendaient à s’installer dans l’opinion publique, en cas de silence, comme une vérité et un aveu implicite.
Le pouvoir exécutif dispose du droit de suspendre et de révoquer tout maire mais il est aussi tenu de ne point abuser de ce droit et heureusement que nos lois permettent audit maire de pouvoir atténuer par nos juridictions les abus éventuels des pouvoirs exécutifs en la matière.
C’est donc en respect de ces droits et devoirs et convaincu de l’évidence d’une entorse aux pratiques administratives et aux dispositions de la loi que j’aie décidé d’engager une procédure contentieuse dont le premier acte imposé par nos textes est cette démarche de recours gracieux à l’égard de notre pouvoir exécutif auteur de cette procédure et décision de révocation.
Le maire ou tout chef d’un exécutif, même privé, est débiteur d’une responsabilité morale, de principe. Mais la notion de fautes lourdes fait appel à la responsabilité personnelle. C’est pour cette raison que je tiens à apporter en justice la preuve de l’exclusion de ma responsabilité personnelle au regard des incriminations mentionnées dans le questionnaire auquel il ne m’a pas été permis de répondre avec précision.
C’est ici également l’occasion de remercier mes collègues conseillers qui ne m’ont jamais retiré leur confiance par les destitutions maintes fois orchestrées. Je vous suis reconnaissant pour tous les messages de soutien mais aussi pour les diverses appréciations auxquelles je suis sensible.
Je vous remercie.
Bonne fête du 15 août
Léhady Vinangnon Soglo
mardi 1 août 2017
Par Léonce Houessou, ce 1er août
Après sa brève allocution mais plein de sens, le maire de Dogbo vêtu de la tenue locale "bohoumba" avec la variété de chapeau "Trilby" sur la tête, a renvoyé les participants à la maison pour la réjouissance individuelle. C'est une cérémonie simple certes, mais solennelle qui a connu la participation des agents de la mairie, des sages, des notables, quelques éléments de la police et de la gendarmerie installées sur le territoire communal de Dogbo et puis un bon nombres de curieux. C'est un monument aux morts ayant reçu quelques coups de pinceau des jours avant, qui a été le point de ralliement de la commune ce mardi matin.Mardi 1er Août, 8 heures 15 minutes. Le collège des conseillers communaux accompagné du commandant de la brigarde territoriale de Dogbo et le commissaire de police de la localité, partis de l'enceinte de l'hôtel de ville, se dirigent vers le monument aux morts.
A cette place, en symbiose, le président du conseil communal de Dogbo Vincent Codjo Acakpo et les premiers responsables de la police et de la gendarmerie ont fait l'annuel dépôt de gerbe aux monument aux morts un peu tôt avant la montée des couleurs nationales précédée d'un rituel militaire. Après la montée du drapeau national, tous reprirent en coeur l'hymne nationale entonnée par un officier de la gendarmerie nationale. C'est ensuite qu'une allocution du premier citoyen de la commune est venu boucler la cérémonie empreinte de sobriété affichée. A propos, Vincent Codjo Acakpo dans son adresse à ses concitoyens, a fait remarquer d'abord que 57 ans dans la vie de la République ne sont pas minimes. Partant de là, il va inviter un peu plus tard, tous les citoyens de sa commune, à faire un examen de conscience pour le temps parcouru afin d'en tirer leçons dans la seule intention de bâtir un présent inébranlable. Il est à signaler que l'autorité communale a appelé à travailler sans relâche dans les divers domaines où se trouve chacun afin de garantir un développement radieux de la commune et par ricochet, de la République en général. Pour finir son message concis et précis, le maire a souhaité une très bonne fête de la 57ème commémoration de l'accession de notre pays à la souveraineté internationale. Avant de se retirer de la place aux morts de la commune, le maire de Dogbo, Vincent Codjo Acakpo a promis être dans les minutes suivantes aux côtés de monsieur Mégbédji Houinsou Christophe à Aplahoué pour la célébration départementale que la préfecture organise.
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